James Bond
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James Bond
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Pour les autres personnages de ce nom, voir Ernst Stavro Blofeld.

"Tuez Bond au plus tôt !"
― La phrase d'accroche d'Ernst Stavro Blofeld lorsqu'il ordonne la mort de James Bond.[src]

Ernst Stavro Blofeld est un cerveau criminel gréco-polonais notable pour effectuer diverses transactions de haut niveau avec de nombreux terroristes et fonctionnaires corrompus de diverses puissances de la guerre froide. Il dirige essentiellement l'organisation criminelle, secrète et internationale du SPECTRE, qui vise principalement la domination du monde et la recherche de profits. Au sein de la société, Blofeld est généralement désigné uniquement sous le nom de "Numéro 1".

Un terroriste impitoyable aux ressources considérables, Ernst Stavro Blofeld a l'habitude d'imaginer des stratagèmes relativement ambitieux et alambiqués, souvent en montant ses ennemis les uns contre les autres, pour extorquer de l'argent aux gouvernements du monde tout en échappant constamment aux autorités, bien que ses opérations finissent toujours par être déjouées de justesse par l'agent du MI6 James Bond, qui n'est toutefois pas encore conscient de son existence.

Mégalomane et incontestablement autoritaire, Blofeld intimide ses subordonnés du SPECTRE en raison de sa superpuissance car il dirige son vaste empire criminel d'une main de fer et exerce un contrôle total sur toutes les personnes qui travaillent sous ses ordres, ayant droit de vie et de mort sur eux. En effet, derrière son tempérament calme et imperturbable, le génie du crime éprouve une grande impatience et une intolérance à l'échec de ses subalternes. Blofeld a donc pour coutume d'exécuter ses exécutants incompétents de manière sadique et impitoyable (souvent publiquement) pour les punir de leurs échecs et garantir la loyauté de ses autres agents, démontrant qu'il n'a aucune estime pour leurs personnes malgré leur dévouement et qu'il les considère donc au mieux comme les pions d'un échiquier pouvant être sacrifiés. Il n'hésite pas non plus à déléguer des tâches particulièrement ingrates à des sbires de faible rang. Le seul être pour lequel le chef du SPECTRE semble ressentir une certaine affection est son chat angora blanc qu'il est généralement en train de caresser alors qu'il supervise les préparatifs de ses opérations depuis des repaires vastes et luxueux qui comportent une variété de pièges. La personnalité de Blofeld s'inscrit alors parfaitement dans la lignée de chefs de guerre historiques tout aussi infâmes comme Jules César, Napoléon, Hitler ou Staline.

Bien que Blofeld agisse habituellement comme un marionnettiste caché dans l'ombre, il n'est pas à même de prendre lui-même les choses en main ; bien qu'il ne soit pas nécessairement un homme d'action, il est aisé dans l'utilisation des armes à feu et est un criminel imprévisible qui a plus d'un tour dans son sac et toujours un plan de secours, ce qui le rend remarquablement difficile à intercepter ou à abattre. Blofeld est toutefois plus courageux s'il est entouré d'un garde du corps suffisamment robuste, sinon il tenterait plutôt de fuir sa base si celle-ci venait à être attaquée par les forces de l'Ordre. Il semble également être convaincu de sa propre supériorité malgré les mises en échec de ses précédentes opérations et a une soif de pouvoir insatiable. En fin de compte, sa capacité de mettre à genoux les puissances mondiales sans avoir besoin de se salir les mains lui-même permet à Ernst Stavro Blofeld de s'imposer comme un des génies du crime les plus puissants de sa génération.

Dans le film[]

Plan[]

"Ainsi donc, je suis bien prêt d'inaugurer une charmante guerre. C'est une question d'heure. Quand l'Amérique et la Russie se seront détruites l'une l'autre, nous verrons une nouvelle puissance dominer le monde."
― Blofeld révélant ses plans à James Bond.[src]

Vers 1967, suite aux échecs des précédentes opérations du SPECTRE menées successivement par les agents Julius No, Rosa Klebb et Emilio Largo, Blofeld a décidé de superviser personnellement le prochain stratagème depuis une immense base aménagée dans le cratère d'un volcan éteint sur l'île de Kyushu, au Japon. Le repaire est dissimulé sous un dispositif spécial donnant l'impression qu'un lac s'est formé de l'extérieur du volcan. Cette fois, une puissance asiatique non identifiée (mais implicitement la Chine rouge) a sollicité l'aide du SPECTRE pour engendrer un conflit armé opposant les États-Unis à l'Union soviétique à l'issu duquel le SPECTRE devrait prendre le pouvoir une fois les deux superpuissances affaiblies en se servant du complexe chimique japonais Osato Chimicals & Engineering (dirigé par M. Osato, un subordonné de Blofeld) comme façade. À cette fin, les agents du SPECTRE capturent des capsules spatiales américaines et soviétiques à l'aide de "Oiseau 1", un véhicule plus gros lancé depuis leur complexe japonais et emprisonnent les astronautes dans leur repaire où sont également stockés les fusées, laissant les deux nations s'accuser mutuellement de faire disparaître leurs engins et menacer de se déclarer la guerre. Les fusées du SPECTRE sont alimentées par de l'oxygène liquide servant de carburant fournie par Osato.

Capture des fusées américaine et soviétique[]

En premier lieu, lorsque le gouvernement américain accuse l'Union soviétique d'avoir fait disparaître leur capsule et menace comme prévu de leur déclarer la guerre, le gouvernement britannique charge James Bond de débuter une enquête, l'amenant à simuler sa mort à Hong Kong afin d'avoir les coudées franches. Assisté par les services secrets japonais, le commandeur commence rapidement à mener des investigations sur Osato et son entreprise et est presque éliminé par Helga Brandt, l'assistante de l'industriel, qui a identifié l'espion.

Blofeld et ses investisseurs

Blofeld s'entretenant avec ses investisseurs.

Par la suite, Blofeld supervise personnellement la capture d'une autre fusée lancée par l'Union soviétique, assistant à toute l'opération avec ses agents dont Osato et Helga Brandt et ses lieutenants, Numéro 3 et Numéro 4, depuis la salle de contrôle de son repaire. Suite à cela, Moscou accuse à son tour les Américains, faisant monter les tensions entre les deux superpuissances. Après avoir ordonné à ce que les cosmonautes capturés soient emmenés, Blofeld s'entretient avec deux de ses investisseurs asiatiques dans ses appartements pour parler de leur accord. Lorsque le cerveau criminel avide demande à ce qu'une somme de 100 000 000 $ lui soit versée en lingots d'or, les deux agents tentent de s'y opposer et Blofeld les congédie pour qu'ils réfléchissent à sa demande.

Mort d'Helga Brandt[]

"Cette organisation ne peut admettre un échec..."
― Blofeld avant de tuer Helga Brandt.[src]
Blofeld convoquant Osato et Brandt

Blofeld convoquant Osato et Brandt.

Ayant appris que Bond est toujours en vie malgré les tentatives d'Osato et de Brandt de l'éliminer, Blofeld convoque ensuite ses deux subordonnés dans ses appartements pour les réprimander de ne pas avoir éliminé l'espion britannique récalcitrant. Afin de s'épargner une punition atroce, Osato met entièrement la faute sur sa secrétaire, qui s'est offert une nuit de plaisir avec 007 avant d'échouer - de justesse - à le tuer. Cette dernière essaie de se justifier mais en raison de son faible rang hiérarchique, ni Osato, ni Blofeld ne lui accordent de crédit, le Numéro 1 du SPECTRE rappelant même au binôme que son organisation ne peut tolérer le moindre écart. Afin de réaffirmer son autorité, le génie du crime impitoyable décide purement et simplement d’exécuter Brandt en la faisant tomber dans son bassin infesté de piranhas ou le corps de celle-ci est intégralement dévoré par la horde de poissons carnivores et un Blofeld impassible ordonne à un Osato terrifié de tuer Bond au plus tôt s’il ne veut pas subir le même sort horrible que la jeune femme.

Confrontation avec James Bond et défaite[]

Blofeld: "James Bond. Permettez-moi de me présenter. Oui, c'est moi Ernst Stavro Blofeld. On m'avait dit que vous aviez été assassiné à Hong Kong."
James Bond: "Oui, c'est ma seconde vie."
Blofeld: "On ne vit que deux fois, monsieur Bond."
―Blofeld et Bond se rencontrant pour la première fois en face-à-face.[src]

Pendant ce temps, Bond suit un entraînement par les services secrets japonais ainsi qu'une chirurgie afin de prendre l'apparence d'un jeune marié japonais dans le cadre de sa couverture tout en éliminant des assassins envoyés par Osato, bien que l'un d'eux réussisse à éliminer sa partenaire. Découvrant l'emplacement de la base du SPECTRE avec son alliée Kissy Suzuki, 007 s'y infiltre et libère les astronautes capturés, prévoyant d'utiliser les vêtements de l'un d'eux pour s'introduire dans la capsule spatiale des antagonistes devant intercepter la prochaine fusée américaine. Cependant, malgré le déguisement de l'agent, Blofeld se rend compte qu'il porte l'appareil d'air conditionné (ce qui est une erreur mineure) en l'observant sur les écrans de sa salle de contrôle et ordonne donc à ce qu'il soit amené face à lui, envoyant un astronaute de réserve pour le remplacer dans la capsule. Les deux ennemis se rencontrent donc face-à-face pour la première fois, permettant à Bond de découvrir enfin le visage et l'identité du chef de l'organisation à laquelle il est confronté depuis plusieurs années. Blofeld révèle donc ses plans au Britannique, puis il donne une clé à son garde du corps Hans destinée à faire exploser la capsule lorsqu'elle aura capturé la fusée américaine afin de donner l'impulsion finale à la guerre.

Blofeld face à Bond

Blofeld confrontant Bond.

À ce moment-là, une armée de ninjas menée par le chef des services secrets japonais Tigre Tanaka tentent de prendre la base d'assaut mais plusieurs d'entre eux sont tués par le système de défense du cratère. Avant que les Japonais ne soient tous décimés, Bond improvise un plan d'action en demandant à fumer une cigarette alors qu'il est également censé mourir. Lorsqu'un Blofeld apparemment triomphant lui permet de fumer en croyant toujours son ennemi inoffensif, 007 utilise une cigarette-pistolet mise à sa disposition par Tanaka pour tuer un des techniciens de la salle de contrôle, lui donnant l'opportunité d'actionner un levier permettant d'ouvrir le cratère, permettant à Tanaka et à ses cohortes d'entrer dans la base avant que Bond ne soit tenu sous la menace d'armes. Un affrontement acharné s'ensuit entre les ninjas et l'armée personnelle de Blofeld et lorsqu'il se rend compte qu'il n'est plus en sécurité dans la salle de contrôle, Blofeld prend Bond et Osato à part avec Hans. Il menace l'espion récalcitrant de son pistolet mais choisi plutôt de tirer sur l'industriel incompétent pour avoir constamment échoué à tuer Bond, prévoyant de tuer l'agent du MI6 lui-même avant de profiter du chaos pour s'enfuir après s'être frayé un chemin à travers le champ de bataille. Néanmoins, avant que Blofeld ne puisse faire feu sur Bond, Tanaka le désarme en lançant un shuriken dans son poignet et le chef du SPECTRE bat donc en retraite dans un chariot ferroviaire.

Blofeld et le mécanisme d'auto-destruction

Blofeld étant sur le point d'activer le mécanisme d'auto-destruction de la base.

Finalement, Bond met un terme à la conspiration de Blofeld ; il récupère la clé permettant d'activer le mécanisme de destruction à distance de la capsule du SPECTRE lors d'une confrontation avec Hans, faisant exploser la capsule juste avant qu'elle ne puisse capturer la fusée américaine. Bien que ses plans soient déjoués, Blofeld tente une dernière fois de tuer 007 et ses alliés en activant le mécanisme d'auto-destruction de la base dans une zone secrète avant de s'enfuir et d'être présumé mort. Les multiples explosions déclenchent l'éruption du volcan mais Bond, Tanaka, Kissy et leurs cohortes parviennent à sortir de la grotte et sont récupérés par les forces maritimes japonaises et les services secrets britanniques.

Employés[]

Production[]

Cette version d'Ernst Stavro Blofeld est l'antagoniste principal dans le film de James Bond de 1967 On ne vit que deux fois, le cinquième volet de la série d'EON Productions. Elle a été interprétée par le regretté acteur britannique Donald Pleasence et a été doublée dans la version française par le comédien regretté Maurice Dorléac, qui a aussi prêté sa voix à Numéro 5.

Étant donné que On ne vit que deux fois devait marquer la première fois que le visage d'Ernst Stavro Blofeld est montré au cinéma et sa première confrontation directe avec James Bond, il fallait choisir un acteur pour remplacer Anthony Dawson, qui avait joué le corps et les mains du personnage dans Bons baisers de Russie (1963) et Opération Tonnerre (1965), probablement à cause du fait que l'acteur britannique avait déjà incarné un autre méchant dans un film de la série, R.J. Dent dans James Bond 007 contre Dr. No (1962). Plusieurs acteurs ont donc été approchés pour le rôle mais aucun d'entre eux n'était disponible, ayant tous d'autres engagements à l'époque[1]. Le producteur Harry Saltzman a finalement engagé le comédien tchèque Jan Werich pour incarner Blofeld dans ce film[1][2]. Cependant, lorsque le réalisateur Lewis Gilbert a rencontré Werich dans le bureau du producteur Albert R. Broccoli, il était convenu qu'il n'était pas suffisamment menaçant et qu'il avait plutôt l'apparence d'un grand-père sympathique à l'allure du Père Noël et qu'il ne parlait en outre pas assez bien l'anglais[1]. Gilbert a cependant décidé de donner à l'acteur la chance de prouver qu'il était prêt pour le rôle et lui a donc permis de tourner quelques scènes mais Werich n'était effectivement pas convainquant et a été renvoyé après cinq jours[1]. Officiellement, il fut dit que Werich était tombé subitement malade et ne pouvait donc pas jouer le rôle[3]. Le rôle a donc été confié au pied levé à Donald Pleasence, qui était spécialisé dans les incarnations de personnages sinistres[4]. Malgré cela, Pleasence a à son tour été décrié par certaines critiques dans le film final comme n'étant "pas assez méchant"[3].

Tête de Werich

L'arrière de la tête de Werich comme elle apparaît dans le film.

De plus, certains plans du corps de Blofeld montrés dans le film avant que son visage ne soit révélé seraient apparemment toujours des plans de Werich et Pleasence a redoublé ses dialogues en post-production[5]. L'arrière de la tête de Werich peut également être brièvement aperçue dans un plan du film[6]. Afin que l'antagoniste ait une apparence inhabituelle, il a été envisagé de lui attribuer une bosse, une barbe et une main artificielle avant de le faire arborer une cicatrice ensanglantée au visage[4], apparemment à la suggestion de Pleasence. L'acteur a trouvé la cicatrice inconfortable à cause de la colle qui la fixait à son œil[7].

Cette version de Blofeld semble ensuite être apparue dans le jeu-vidéo de 2004 GoldenEye : Au service du mal dans lequel elle a été doublée dans la version originale par le musicien de jazz et acteur britannique Gideon Emery. Le jeu se déroule dans un univers futuriste dans lequel le cerveau criminel (appelé uniquement "Numéro 1") est le leader de l'organisation criminelle la plus puissante du monde, vraisemblablement censé être le SPECTRE. Afin d'éliminer les menaces qui pèsent sur sa société, Numéro 1 manipule secrètement les évènements pour entraîner un conflit de grande envergure entre deux de ses agents les plus influents, Auric Goldfinger et Julius No, afin qu'ils s'anéantissent mutuellement. Il est aidé dans ce stratagème par son subordonné Francisco Scaramanga, qui conçoit l'œil cybernétique doré éponyme pour l'assassin en chef de Goldfinger. Une fois Goldfinger et No éliminés grâce à l'intervention de GoldenEye, Numéro 1 et Scaramanga se demandent désormais comment gérer la menace personnifiée par l'homme à l'œil doré.

Images[]

Notes[]

  • Cette version de Blofeld est largement considérée comme la plus célèbre du cerveau criminel ainsi qu'une icône culturelle[4] et un des méchants les plus populaires de l'histoire du cinéma et de la série de films[8][9] pour plusieurs raisons :
  • Il est le leader du SPECTRE ainsi que la première version de Blofeld dont le visage est montré.
    • Il est le premier méchant à vouloir dominer le monde et à rechercher du profit, des motivations qui deviendront par la suite très courantes chez les futurs antagonistes.
    • C'est le premier ennemi à avoir un visage cicatrisé, une caractéristique qui sera par la suite reprise chez de nombreux méchants comme Alec Trevelyan, Renard, Le Chiffre ou encore Lyutsifer Safin. La version plus récente de Blofeld incarnée par Christoph Waltz arbore également une cicatrice hideuse à son visage sauf que contrairement au cas du Blofeld de Pleasence, l'origine de cette blessure a été montrée dans 007 Spectre (2015) où le spectateur assiste à l'évènement qui l'a provoqué. En outre, la cicatrice de Waltz a été générée avec des effets spéciaux CGI plutôt qu'un maquillage comme celle de Pleasence.
    • Le concept de l'antre extravagante aménagée dans un volcan a été reprise dans 007 Spectre et dans d'autres médias.
    • Le plan de Blofeld visant à opposer deux superpuissances l'une à l'autre en les incriminant d'un acte de guerre a ensuite été repris par Karl Stromberg dans L'espion qui m'aimait (1977) (qui a également tenté de déclencher une guerre entre les États-Unis et l'Union soviétique afin de créer une nouvelle civilisation sous l'océan) et Elliot Carver dans Demain ne meurt jamais (1997) (qui prévoyait d'opposer le Royaume-Uni et la Chine dans une guerre pour obtenir des droits de diffusion exclusifs dans le deuxième pays).
  • Bien qu'il soit l'antagoniste principal dans On ne vit que deux fois, Blofeld ne fait sa première apparition qu'après la moitié du film et son visage n'est pas vu avant la 98ème minute, au moment où Bond le rencontre en personne. Il n'apparaît ainsi qu'environ 10 minutes à l'écran.
  • Tout au long du film, Blofeld ne cligne jamais des yeux dans ses gros plans. Ce procédé stylistique consistant à amener l'antagoniste à fixer la caméra de manière inquiétante a également été utilisé par l'acteur gallois Sir Anthony Hopkins dans son célèbre rôle d'Hannibal Lecter dans le thriller à succès Le silence des agneaux (1991). Donald Pleasence semblait également avoir utilisé un accent hongrois pour interpréter Blofeld, bien que les romans de l'auteur Ian Fleming mentionnent qu'il est d'origine grecque et polonaise.
  • Le plan de Blofeld d'opposer Goldfinger au Dr. No dans GoldenEye : Au service du mal est sans doute une référence à son complot dans le film puisqu'il visait là encore à engendrer un conflit armé entre deux rivaux sauf que son plan a fonctionné dans le jeu.

Références[]

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