James Bond
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James Bond
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Pour les autres personnages de ce nom, voir James Bond (personnage).

James Bond: "Dans mon métier, on se prépare toujours à l'imprévu."
Sanchez: "Et votre métier, c'est quoi ?"
James Bond: "J'aide ceux qui peuvent avoir des problèmes."
Sanchez: "Et leurs problèmes s'envolent."
James Bond: "Je dirais plutôt que leurs problèmes s'éliminent."
―James Bond et Franz Sanchez[src]

James Bond est né le 10 novembre 1948[1] à Londres, en Angleterre, au Royaume-Uni. Il est vraisemblablement le fils unique légitime d'Andrew Bond, un père écossais né à Glencoe, et de Monique Delacroix Bond, une mère suisse originaire du Canton de Vaud[3]. Le futur agent de renseignement a acquis une maîtrise de premier ordre des langues française et allemande au cours de sa première éducation qu'il a également reçu à l'étranger mais ses deux parents sont morts tragiquement dans un accident d'escalade dans les Alpes françaises alors qu'il n'avait que 11 ans. Désormais privé d'une vie familiale stable, le jeune James s'est sans doute forgé un caractère solide et froid comme il le démontrera à un moment donné de sa carrière d'espion britannique. Après la mort de ses parents, il est parti vivre avec sa tante et a terminé ses premières études dans une école publique[4]. Vers l'âge de 12 ans, Bond a brièvement fréquenté le collège d'Eton mais a dû être dispensé en raison d'un problème avec une femme de chambre. Il a aussi été envoyé à Fettes College, en Écosse, l'ancienne école de son père. Le Britannique a en outre été admis à l'université de Cambridge où il a étudié les langues orientales[5]. Il aurait aussi étudié à l'université de Genève, en Suisse.

Après avoir reçu ses diplômes, Bond a rejoint le ministère de la Défense britannique a été lieutenant dans les Réserves de Volontaires de la Royal Navy avant d'obtenir le grade de commander. Finalement, ses études et ses capacités remarquables lui ont permis de rejoindre le MI6, les services de renseignement extérieurs du Royaume-Uni. Il est désormais un agent de la section "00" portant le matricule 007, une unité ultra-secrète des Black Ops au sein de l'agence. Au cours de ses missions, il a croisé à plusieurs reprises la route d'un général soviétique nommé Leonid Pushkin avec qui il a vraisemblablement eu des antécédents.

Loyal et dévoué, James Bond est toujours disposé à servir ses engagements et à faire ce qu'il estime juste. Bien qu'il soit tenu de suivre à la lettre les directives de son supérieur hiérarchique M et qu'il semble respecter ses conventions, l'officier militaire agi souvent de manière cynique car si les ordres qu'il reçoit lui semblent hors de propos d'un enjeu ou de ses intérêts, il n'hésiterait pas à remettre en question l'autorité de son patron et même à enfreindre ses règles en ne faisant confiance qu'à son instinct, une décision qui s'avère en général bénéfique pour sa mission même si son comportement borné et rebelle le met parfois en conflit avec M ou certains de ses partenaires qui l'accompagnent sur le terrain. Bond peut aussi douter de la confiance de ses alliés, les soupçonnant même parfois à tort d'être ses ennemis, mais il parvient toujours à former les bonnes alliances, s'associant de temps en temps à des personnes improbables pour faciliter la réussite de ses objectifs. Néanmoins, probablement en raison de son passé sombre, il n'entretient généralement aucune relation durable avec des hommes comme avec des femmes même s'il a l'habitude d'user de ses charmes pour séduire de jolies filles liées à sa mission, notamment dans le but de leur soutirer des informations ou de les utiliser pour distraire un adversaire afin de pouvoir le neutraliser. Pour autant, James ne tombe généralement pas amoureux et garde un souvenir douloureux du meurtre de sa femme aux mains de son ancien ennemi juré. En outre, il peut également se montrer froid, brutal et impitoyable, si bien qu'il serait susceptible de se lancer dans une vendetta pour éliminer un antagoniste qui s'en serait pris à son entourage. Il recherche aussi l'efficacité plutôt que l'élégance lorsqu'il est dans l'action. Bond reste toutefois détendu et serein dans la plupart des situations et a l'habitude de faire des remarques sarcastiques, quelquefois de manière provocante, pour détendre l'atmosphère et semer la confusion chez son ennemi. En outre, Bond a un penchant pour le luxe, appréciant notamment porter des costumes coûteux, conduire des voitures de sport et généralement gadgétisées fournies par son service, séjourner dans de grands hôtels et jouer à des jeux de cartes dans des casinos, mais contrairement à ses antagonistes, il n'est pas mégalomane car il ne fait qu'utiliser la richesse à son avantage sans chercher à l'accumuler.

Un homme efficace et plein de ressources, Bond possède des capacités exceptionnelles qui lui permettent d'être plus efficace que la plupart des autres agents du MI6 et grâce auxquelles il peut atteindre à peu près tous ses objectifs et accomplir les missions que ses supérieurs lui confient. Il est d'abord un tireur remarquablement précis et méthodique qui peut manier aussi bien des armes de poing telles que le Walther PPK que des mitraillettes ou des fusils de sniper mais il se peut néanmoins qu'il ne rivalise pas avec le matériel sophistiqué employé par certains ennemis. Bond est également un combattant habile au corps-à-corps qui est capable de battre, ou au moins de survivre, à des adversaires possédant un meilleur niveau en arts martiaux que lui. L'agent 007 est en outre plus intuitif que ses collègues car contrairement à certains d'eux, qui sont assassinés durant ses propres missions, il trouve toujours un moyen de contrecarrer les tentatives alambiquées de ses antagonistes pour l'éliminer avant de déjouer leurs plans et de les conduire à leurs pertes. Un fin stratège et un maître tacticien, il est capable de réaliser la supercherie d'ennemis qui tentent de le manipuler dans le cadre de leurs plans avant qu'il ne soit trop tard. Excellent manipulateur, le commander peut aussi profiter de la paranoïa de certains adversaires difficilement atteignables pour les pousser à se retourner contre leurs associés en attendant de trouver la bonne occasion de les anéantir.

Dans les films[]

Tuer n'est pas jouer (film)[]

Exercice à Gibraltar et meurtre de 004[]

James Bond, 002 et 004

Bond, 002 et 004 étant sur le point d'être parachutés dans Gibraltar.

En 1987, Bond, aux côtés des agents 002 et 004 du MI6, est chargé d'effectuer un exercice de routine consistant à pénétrer les installations radars du rocher de Gibraltar tout en échappant à des patrouilles SAS britanniques. Après avoir été briefé par M, le trio est parachuté dans les installations mais 002 est rapidement disqualifié en étant repéré par un garde SAS. À l'insu des Britanniques, un assassin non identifié a été chargé d'éliminer un des espions et il laisse tomber 004 du haut d'une montagne que le collègue de Bond tentait d'escalader, le tuant. Alerté par les cris de l'homme, Bond trouve son corps ainsi que celui d'un soldat SAS également tué par le meurtrier avant de voir ce dernier assassiner un autre garde et s'enfuir dans une Land Rover pleine d'explosifs. 007 saute alors sur le toit du véhicule et affronte le tueur de son collègue pendant qu'il conduit en évitant miraculeusement de blesser les civils sur leur route. Les deux hommes perdent finalement le contrôle du camion, qui détruit une clôture de sécurité au-dessus d'une falaise et tombe vers la mer Méditerranée en étant partiellement en feu à cause des explosifs. Bond parvient à sortir de la Land Rover en utilisant son parachute de secours juste avant qu'elle n'explose en atterrissant dans la mer, tuant l'imposteur et vengeant la mort de 004. Néanmoins, certains débris percent le parachute de Bond, le forçant à se poser sur un yacht privé amarré au large du rocher dans lequel il emprunte le téléphone de Linda, la jeune femme à bord, pour informer son QG qu'il se présentera dans une heure. Tombée sous son charme, Linda lui demande s'il souhaiterait partager une coupe de champagne avec elle et James rectifie en disant qu'il arrivera dans deux heures, suggérant une relation romantique entre la jeune femme et lui.

"Défection" de Koskov[]

James Bond: "Réjouissez-vous, Saunders ; l'opération est un succès et officiellement, à votre crédit."
Saunders: "Croyez-bien que les choses ne se passeront pas comme ça, 007. J'informerais M que vous avez délibérément manqué votre cible, vous aviez ordre d'abattre ce tireur du KGB."
James Bond: "Vous savez ce que j'en fais des ordres, je ne tue que des professionnels. Cette fille ne savait même pas par quel bout on prend une arme. Vous n'avez qu'à lui dire ce que vous voulez. S'il me limoge, je lui dirais merci... Qui que soit cette fille, il y a tout de même des cas dans la vie où tuer n'est pas jouer."
―James Bond et Saunders[src]
Saunders rejoint par Bond

Bond rejoignant Saunders.

Quelques temps plus tard, Bond est maintenant envoyé à Bratislava, en Tchécoslovaquie, pour aider un officier du KGB nommé Georgi Koskov à passer à l'Ouest. Il se rend à un concert de musique classique où il rejoint Saunders, le chef de la section "V" Vienne des services secrets britanniques, qui lui indique où se trouve Koskov. Le binôme quitte la salle de concert peu de temps avant l'entracte pour rejoindre une cachette en face du bâtiment où il prépare son matériel ; 007 doit agir comme un tireur d'élite et éliminer tout agent du KGB qui tenterait d'empêcher Koskov de s'enfuir pendant que Saunders vérifie le périmètre avec un casque infrarouge. Alors que Koskov traverse une route pour les rejoindre après être sorti par la fenêtre des toilettes du conservatoire, Bond voit un tireur d'élite se poster à une fenêtre et se rend compte qu'il s'agit de la violoncelliste jouant au concert. Bien que Saunders l'encourage à éliminer la jeune femme blonde, James se rend compte qu'elle n'est pas une professionnelle et tire simplement sur son fusil, ne la blessant donc que légèrement. Alors que Saunders est furieux par cette action qui a saboté toute son opération, Bond décide de prendre les choses en main en conduisant Koskov à un pipeline transsibérien où il retrouve un agent infiltré appelée Rosika Miklos, qui l'aide à placer le transfuge dans une capsule spéciale supposément destinée au récurage du pipeline qui permet au militaire d'être transporté dans un gazoduc transsibérien en Autriche où il est recueilli par le quartier-maître Q et ses assistants, qui lui permettent à leur tour de s'enfuir dans un avion de chasse. Bond retrouve finalement Saunders à la frontière et le chef de section furieux déclare qu'il compte avertir M qu'il a délibérément choisi d'épargner la violoncelliste mais l'agent protagoniste n'y prête guère attention et déclare qu'"il y a des cas dans la vie où tuer n'est pas jouer".

Débriefing avec Koskov[]

"Le général Leonid Pushkin, voilà pourquoi je passe à l'Ouest. Autrefois, nous étions comme deux frères d'armes. Aujourd'hui, ça n'est plus le même. Le pouvoir lui a donné la tête d'un cinglé comme Staline. Il déteste notre politique de détente."
― Georgi Koskov accusant Pushkin d'être perfide auprès du gouvernement britannique.[src]

De retour au siège londonien du MI6, Bond et Q tentent d'identifier la violoncelliste en regardant des diaporamas de tueuses connues du KGB (dont Ula Yarkhov et Natasha Zarki) lorsque Miss Moneypenny, la secrétaire de M, informe le commander que M souhaiterait le rencontrer lors d'un briefing dans un refuge situé dans la campagne anglaise. Après avoir demandé à l'assistante de poursuivre ses recherches en son absence, 007 se rend à la maison de sécurité au volant de son Aston Martin V8 et retrouve M ainsi que le ministre de la Défense britannique Frederick Gray et Koskov à qui Bond offre quelques gourmandises suggérées par son supérieur. Le général russe informe ensuite les Britanniques que Leonid Pushkin, désormais à la tête du KGB, aurait relancé une opération secrète nommée "Smiert Spionam", un programme désactivé vingt ans auparavant qui vise à éliminer des agents britanniques et américains, ce qui signifie que le militaire serait le commanditaire de la mort de 004. Selon Koskov, le seul moyen de mettre fin à cette opération serait d'abattre Pushkin, qui partira trois jours plus tard pour la ville de Tanger, au Maroc, sous prétexte d'assister à une convention commerciale nord-africaine alors qu'il mettra en réalité ses nouvelles directives à exécution. En raison de l'importance de ces informations, M suggère à Gray de les rapporter aux services concernés et Bond quitte alors le refuge avec eux, laissant Koskov à l'intérieur. Cependant, peu de temps après le départ du trio et de leur convoi, la maison est attaquée par un supposé officier du KGB sous couverture, qui blesse ou tue de nombreux agents tout en enlevant Koskov.

Départ pour la mission[]

James Bond, M et les affirmations de Koskov

Bond déclarant à M qu'il doute des affirmations de Koskov.

Informé de l'étendue des dégâts lors d'un nouveau briefing avec M en présence de Gray, Bond est chargé d'éliminer Pushkin lors de la convention à Tanger pour prévenir les meurtres d'autres agents mais comme il a déjà eu des antécédents avec le général soviétique, le protagoniste doute des affirmations de Koskov même alors que M lui révèle qu'une étiquette portant l'inscription "Smiert Spionam" aurait été retrouvée sur le corps de 004. Le commander décide de commencer par s'intéresser à la violoncelliste, qui a été identifiée par Moneypenny comme étant une jeune femme slovaque du nom de Kara Milovy, qui réside à Bratislava. Dans un même temps, Q remet à 007 le dernier gadget de son invention, un porte-clés chargé de plastique hautement explosif émettant un gaz étourdissant pouvant neutraliser n'importe quel ennemi. L'objet est aussi magnétisé et explose si l'on émet le sifflement du dragueur. Il comporte également des clés pouvant ouvrir presque n'importe quelle serrure. Bond repart finalement pour Bratislava en empruntant à nouveau l'Aston Martin V8 à Q.

Prise de contact avec Kara[]

À Bratislava, l'agent du MI6 assiste Kara lors des répétitions de son concert avant de la suivre sans être remarqué dans un tram où Pushkin et ses hommes la font descendre de force et l'emmènent avec eux. La musicienne n'ayant pas pu emporter la mallette de son violoncelle qui contient l'arme qu'elle a utilisée lors de la défection de Koskov, Bond examine le matériel dans des toilettes publiques et y trouve les coordonnées de Kara. Après s'être débarrassé de l'arme, l'officier militaire prend contact avec la jeune femme dans son appartement saccagé après qu'elle ait été apparemment relâchée par le KGB et prétend être un ami de Koskov sollicitant son aide pour retrouver le transfuge. Les deux conviennent de retrouver Georgi à Vienne, en Autriche, et Bond demande alors à Kara de préparer ses affaires.

Course-poursuite[]

Kara Milovy: "[Kara et Bond écoutent la fréquence de la police] Ils recherchent une voiture étrangère avec un couple à bord..."
James Bond: "...et un violoncelle. [Ils croisent une voiture qui commence à les poursuivre] Tiens ! On dirait qu'ils viennent de nous trouver."
―Kara et Bond étant repérés par la police russe.[src]
Kara et Bond s'enfuyant dans l'Aston Martin

Bond et Kara s'enfuyant dans l'Aston Martin.

Après avoir trompé la vigilance d'un agent du KGB sous les ordres de Pushkin qui surveillait le domicile de Kara, James et la petite-amie de Koskov s'échappent mais doivent faire un détour car Kara a oublié son violoncelle au conservatoire. Le binôme écoute ensuite la fréquence de la police locale que capte l'Aston Martin et se rend compte qu'il est recherché. Bond et Kara sont rapidement repérés par une patrouille et se retrouvent donc poursuivis par les agents russes à travers des montagnes mais 007 utilise l'équipement de son automobile pour détruire certaines des voitures à leurs trousses et se frayer un chemin à travers les barrages que la police installe, à la surprise de Kara. Après avoir traversé un lac gelé et détruit un poste de police local, Bond décide d'activer le mécanisme d'auto-destruction de l'Aston Martin pour essayer de distancer les Russes alors que Kara et lui continuent leur route assis dans l'étui du violoncelle. La police continue de les poursuivre mais est forcé de s'arrêter lorsqu'ils passent la frontière de l'Autriche.

Arrivée à Vienne[]

Réceptionniste: "Je vous fait monter vos dry-martinis ?"
James Bond: "Au shaker, j'insiste."
Réceptionniste: "Bien entendu !"
―Le réceptionniste du palais Schwarzenberg et James Bond[src]
James Bond et Kara dans le carrosse

Bond et Kara étant dans le carrosse.

Arrivant à Vienne, James et Kara font le tour de la ville dans un carrosse à cheval et la jeune femme parle de Koskov à l'agent britannique, lui expliquant qu'il lui a offert son violoncelle, que l'instrument a une certaine valeur et qu'il se nomme le Lady Rose. Le duo s'arrête finalement au palais Schwarzenberg, un grand hôtel de luxe où Bond est connu, et l'espion en mission s'adresse au réceptionniste, demandant une suite avec deux chambres séparées avant de réserver deux places pour l'opéra de la ville. Il achète ensuite une robe de luxe pour Kara en prétendant qu'elle lui est offerte par Koskov.

Retrouvailles avec Saunders[]

Le soir-même, Bond et Kara assistent à une représentation à l'opéra à laquelle 007 a manifestement donné rendez-vous à Saunders. À l'entracte, l'agent de M est rejoint par le chef de section, qui est surpris de le voir avec la violoncelliste de Bratislava. James lui explique qu'elle n'est que la petite-amie de Koskov et Saunders confirme que le dignitaire du KGB a simulé sa défection. Bond demande ensuite au chef de section de se renseigner sur le violoncelle de Kara et d'obtenir de faux papiers pour la musicienne et lui afin qu'ils puissent sortir du pays le lendemain. Lorsque Saunders se montre réticent à l'aider, Bond lui fait comprendre que Kara est leur seule chance de retrouver Koskov et il suggère donc au commander de le retrouver au café Prater de la ville plus tard dans la soirée.

Rapprochement avec Kara et meurtre de Saunders[]

James Bond et Kara au stand de tir

Bond et Kara étant au stand de tir.

En attendant l'heure du rendez-vous, James s'amuse avec Kara au parc d'attractions du Prater et gagne notamment une peluche pour la belle au stand de tir. Le couple monte finalement dans une cabine de la grande roue, qui s'arrête dans sa montée à la demande de l'Anglais. L'espion charismatique en profite pour essayer d'embrasser Kara, qui finit par lui rendre sa tendresse après avoir initialement tenté de lui résister. Bond entre ensuite au café Prater sans se rendre compte qu'il est surveillé par Necros, l'assassin qui a supposément enlevé Koskov en Angleterre et qui se fait maintenant passer pour un vendeur de ballons en s'apprêtant à tuer Saunders. Ce dernier informe Bond que le violoncelle a été acheté à une vente aux enchères à New York par le trafiquant d'armes et ancien militaire Brad Whitaker pour une somme de 150 000 $. Cela permet au protagoniste de se rendre compte que Koskov et Whitaker sont associés et Saunders lui apprend en outre que le contrebandier américain vit dans une villa à Tanger puis il lui remet les faux papiers qu'il lui a demandé. Avant que le chef de section ne reparte, Bond le remercie mais l'enthousiasme des deux hommes sera de courte durée puisque Necros assassine Saunders en activant un piège qui amène la porte coulissante automatique à écraser le collègue de 007 à mort. Bien qu'il ne voie pas le meurtrier, James trouve un ballon portant l'inscription "Smiert Spionam" aux pieds du corps de Saunders et qui a été laissé par Necros conforme au stratagème de Koskov et de Whitaker visant à pousser Bond à éliminer Pushkin en incriminant le chef du KGB pour le meurtre. Après avoir tenté vainement de rattraper Necros, l'agent en colère retrouve Kara et lui dit qu'ils quitteront le pays le lendemain.

Alliance avec Pushkin[]

"Vous êtes un professionnel, vous ne liquidez pas sans raison."
― Pushkin lorsque Bond le tient sous la menace de son Walther PPK.[src]
Pushkin confronté

Bond confrontant Pushkin.

Le lendemain, Bond et Kara se rendent à Tanger et l'officier militaire laisse la musicienne dans leur chambre d'hôtel pendant qu'il suit Pushkin jusqu'à son hôtel où il le confronte devant sa maîtresse, Rubavitch, alors qu'il s'apprêtait à se présenter à la convention commerciale. Tout en tenant le Russe sous la menace de son Walther PPK, l'agent britannique l'informe qu'il est ici pour "Smiert Spionam" et Pushkin nie être impliqué dans la réactivation de l'opération en assurant qu'elle a été désactivée vingt ans auparavant. Quand 007 tente de l'interroger sur Koskov et Whitaker, le dirigeant du KGB envoie un signal à son garde du corps posté devant sa chambre, amenant James à déshabiller partiellement Rubavitch afin de distraire l'agent pendant qu'il l'assomme. Ordonnant à Rubavitch de s'enfermer dans la salle de bain de la chambre, il s'apprête apparemment à exécuter Pushkin en sachant qu'il ne pourra pas découvrir les intentions de Koskov temps qu'il est en vie mais finalement, les deux hommes décident de s'allier pour simuler la mort du militaire lors de la convention afin de tromper Koskov et ses cohortes ; Bond tire sur Pushkin devant le public horrifié mais ce dernier survit grâce à un gilet en Kevlar et une poche de sang, bien que James soit poursuivi par la police marocaine sur les toits. Il réussit à s'échapper grâce à deux jeunes femmes, Ava et Liz, qui se révèlent être des agents de la CIA. Elles conduisent 007 jusqu'à leur supérieur, Felix Leiter, un ami de Bond qui surveille Whitaker depuis un certain temps depuis sa base des opérations mobile amarrée dans un yacht.

Confrontation avec Kara et enlèvement[]

"Kara, l'heure est venue de vous dire la vérité ; je ne suis pas l'ami de Georgi mais un agent anglais à sa recherche. En fait, il nous a tous trahis : les Russes comme les Anglais. Même vous. Il nous a dit qu'un tireur essaierait de l'abattre et en faisant de vous ce faux tireur, il vous a piégé, Kara. Il veut vous tuer. Vous en savez trop pour lui."
― Bond essayant de convaincre Kara que Koskov la manipule.[src]

De retour dans sa suite après la tombée de la nuit, Bond retrouve Kara et la jeune femme lui prépare un dry-martini. Visiblement furieuse, la violoncelliste fait abstraction du charisme de l'agent britannique, qui admet lui avoir menti au sujet de son identité, lui révélant ainsi son statut d'agent britannique à la recherche de Koskov. Kara a quant à elle parlé avec Whitaker au téléphone et pense avoir appris que Bond est un agent du KGB essayant de la manipuler pour tuer Koskov et a donc drogué son martini avec du chlorate hydraté. James commence à perdre connaissance et a juste le temps d'avouer à Kara que c'est lui qui l'a blessé à Bratislava mais qu'il a choisi de l'épargner. Il est ensuite enlevé par Koskov et Necros, qui le font monter dans un avion-cargo pendant qu'il est inconscient en se faisant passer pour des infirmiers.

Arrivée en Afghanistan[]

"Désolé, James. J'ai pour vous une grande affection, mais comme dit le vieux dicton, le cœur a ses raisons mais la raison n'ignore pas."
― Koskov à Bond.[src]

Durant le vol, Bond reprend ses esprits alors que Necros se rend aux toilettes et reconnaissant son erreur, Kara l'aide à ouvrir une boîte réfrigérante se trouvant avec eux qui contient des diamants ainsi que le cœur d'un animal. Alors que l'avion est sur le point d'atterrir sur une base aérienne soviétique en Afghanistan, Koskov s'entretient avec l'agent du MI6 et révèle qu'il compte le livrer à son subordonné, le colonel Feyador, en le faisant passer pour le meurtrier de Pushkin. Lorsque l'avion se pose, Bond est appréhendé et est sur le point d'être incarcéré dans une prison quand Koskov livre également Kara pour qu'elle soit vendue à l'Ouest.

Évasion et alliance avec Kamran Shah[]

Kara Milovy: "Vous avez été fantastique. Nous sommes libres."
James Bond: "Kara, nous sommes sur une base aérienne soviétique en plein Afghanistan."
―Kara Milovy et James Bond[src]
James Bond contre le geôlier

Bond affrontant le geôlier.

Dans la prison, un geôlier se montre ravi à l'idée d'avoir une femme comme détenue et s'apprête à abuser de Kara lorsque celle-ci jette discrètement le porte-clés conçu par Q à James. Les gardiens confisquent l'objet mais Bond siffle l'hymne britannique pour lui faire émettre le gaz étourdissant, qui désoriente le geôlier et les gardes, permettant aux deux détenus de neutraliser les gardiens au cours d'un combat et de les enfermer à leur place. Alors que Kara le libère de ses menottes et qu'ils sont tous deux sur le point de partir en portant les vestes militaires des gardiens, 007 a pitié d'un homme enfermé avec eux et lui jette les clés de sa cellule. Kara et lui sortent ensuite de la prison et voient Koskov et Necros emmener le coffre contenant les diamants dans un véhicule soviétique blindé, puis Bond vole un chariot que Kara et lui utilisent pour franchir une clôture électrique. À ce moment-là, ils sont encerclés par un groupe d'hommes mais sont sauvés par l'intervention de l'homme qu'ils ont libéré de sa cellule, qui s'avère être leur dirigeant.

James Bond s'entretenant avec Kamran

Bond s'entretenant avec Kamran.

Alors qu'ils sont emmenés dans la base des opérations de ces derniers, Bond se rend compte qu'ils sont avec des moudjahidines afghans, un groupe de résistants qui mènent une guerre de guérilla contre les Soviétiques. Alors que Kara part prendre une douche, James s'entretient avec le chef des résistants, qui se présente comme étant Kamran Shah, un ancien étudiant d'Oxford qui a été capturé alors qu'il était en reconnaissance sur la base soviétique. Sachant que Koskov et Whitaker mènent un commerce d'armes qui peuvent servir contre les moudjahidines, l'Anglais sollicite l'aide de Kamran pour saboter leurs opérations mais ne pouvant obtenir suffisamment d'hommes et de matériel pour mener un assaut, celui-ci suggère à 007 et à Kara d'accompagner son groupe le lendemain lorsqu'ils partiront pour intercepter un échange de drogue. Retrouvant Kara dans leur chambre, Bond dit à la jeune femme qu'il compte l'envoyer dans un autre camp avant de lui permettre de rentrer à Londres mais en raison de ses sentiments, elle ne veut plus le quitter et ils commencent à s'embrasser.

Mise en échec des plans de Koskov et de Whitaker[]

Le lendemain, Bond, Kara, Kamran et les résistants arrivent sur les lieux de l'échange où il est révélé que l'homme avec qui les Afghans font du commerce n'est autre que Koskov. Il s'avère que Whitaker et Koskov ont un accord d'armement avec les Russes et qu'ils prévoient d'utiliser l'acompte de diamants qu'ils ont reçu de leur part pour acheter de l'opium brut à la confrérie des guépards des neiges avant de tirer d'énormes profits. Avec l'aide de Kamran, Bond s'introduit dans le camion chargeant l'opium dans un autre avion-cargo dans lequel il active une bombe afin de détruire la drogue. Cependant, il est reconnu par Koskov et Necros et se retrouve forcé de se barricader dans l'avion piégé alors que Shah, Kara et les moudjahidines attaquent la base à cheval et engagent les Soviétiques dans une fusillade. Bond profite du chaos pour s'enfuir dans l'avion avec Kara alors que Koskov est presque tué en essayant d'arrêter le couple. Le protagoniste confie ensuite les commandes à Kara pendant qu'il va désamorcer la bombe mais Necros se révèle être monté à bord de l'appareil et l'engage dans un affrontement musclé durant lequel le protagoniste utilise le couteau de son adversaire pour découper le filet contenant le chargement d'opium, laissant la drogue tomber dans le vide et déjouant ainsi les plans de Koskov et de Whitaker. Necros s'accroche ensuite à sa botte mais James coupe ses lacets avec le couteau, laissant l'assassin tomber dans le vide avec la chaussure à la main, vengeant ainsi la mort de Saunders. L'agent "00" parvient finalement à désamorcer la bombe peu de temps avant l'explosion alors que l'avion survole un pont sur lequel Kamran et ses hommes tentent de fuir l'armée soviétique. Décidant d'aider les résistants, Bond largue une bombe sur le pont, le détruisant et faisant tomber les Russes dans un gouffre profond, à la grande joie de Kamran et de ses forces. L'avion manquant de kérosène, James et Kara utilisent la jeep avec laquelle la violoncelliste est monté à bord de l'appareil pour sortir de l'aéronef avant qu'il ne s'écrase.

Affrontement contre Whitaker et réussite[]

James Bond: "Je suis venu capturer Koskov."
Whitaker: "Je vous en fait cadeau de celui-là, dès que j'aurais mon opium. Où il est ?"
James Bond: "Parti en fumée."
Whitaker: "Un demi-milliard de dollars brûlé ? [Bond acquiesce] Ça, c'est dommage. Vous auriez pu vivre riche comme Crésus au lieu de mourir pauvre comme Job."
―Brad Whitaker et James Bond[src]
Whitaker confronté

Bond confrontant Whitaker.

Après avoir dîné avec Kara dans un restaurant à Karachi, au Pakistan, Bond retourne à Tanger et s'infiltre dans la villa de Whitaker dans laquelle Koskov se réfugie également en étant guidé par Felix Leiter. Confrontant le contrebandier américain alors que celui-ci rejoue la bataille de Waterloo avec des figurines de cire et des options automatisées sur des champs de bataille miniatures high-tech dans son repaire, l'officier militaire anglais dit être venu capturer Koskov et bien que l'antagoniste accepte apparemment de livrer son associé, il est frustré d'apprendre que l'opium a été perdu et engage le Britannique dans un duel armé durant lequel il utilise ses armes high-techs contre lui. Après avoir épuisé toutes les balles de son PPK en tirant sur le bouclier balistique que porte Whitaker, Bond est contraint de se réfugier à l'autre bout de salle où il se met à couvert derrière le buste du duc de Wellington, un chef militaire britannique, sur lequel il dépose le porte-clés qu'il fait exploser, faisant tomber la statue sur Whitaker, l'écrasant à mort sur le champ de bataille de Waterloo. Bond est ensuite sur le point d'être abattu par le sergent Stagg, un subordonné de Whitaker, mais Pushkin lui sauve la vie en tirant sur l'homme, déclarant qu'il lui devait bien cela après ce qu'il a fait pour lui. Koskov est ensuite arrêté par les hommes du chef du KGB et sera vraisemblablement exécuté pour ses crimes. Par la suite, 007 obtient implicitement l'aide de Pushkin et du diplomate soviétique Anatol Alexis Gogol pour annuler toutes les charges pesant à l'encontre de Kara puisqu'elle était manipulée par Koskov tout au long de l'opération.

Situation finale[]

James Bond: "Crois-tu que j'aurais pu me passer de ton vibrato, Kara ?"
Kara Milovy: "[Bond et Kara s'embrassent] Oh, James !"
―Bond et Kara se retrouvant.[src]
Kara et Bond s'embrassant dans la loge

Bond et Kara s'embrassant.

Quelques temps plus tard, Bond est supposément envoyé en mission à l'étranger mais il décide plutôt de se cacher dans la loge de Kara alors qu'elle joue à l'opéra de Vienne. Lorsque celle-ci s'y rend avec tristesse en croyant son amant parti, elle aperçoit deux verres de dry-martinis et comprend que James est ici. Kara va donc retrouver l'espion anglais et les deux commencent à s'embrasser tendrement et longuement, loin des regards indiscrets.

Permis de tuer (film)[]

Arrestation de Sanchez[]

Environ deux ans après la mise en échec du complot de Koskov et de Whitaker, Bond se rend à Key West, en Floride, aux États-Unis, pour assister au mariage de Felix Leiter, qui travaille désormais pour la DEA[6]. La mariée est une jeune femme du nom de Della Churchill, qui semble également être proche de 007. L'agent britannique est sur le point d'arriver au mariage dans une Rolls-Royce aux côtés de Leiter et de son associé Sharkey lorsque les garde-côtes et la police locale sollicitent leur intervention pour arrêter Franz Sanchez, un puissant trafiquant de drogue d'Amérique centrale que les narcotiques tentent de faire tomber depuis un certain temps. Laissant un Sharkey embarrassé avertir Della de leur éventuel retard, Leiter et les agents de la DEA Hawkins et Mullens montent dans un hélicoptère en se préparant à arrêter le criminel sur l'île de Cray Cay, au nord des Bahamas[2], alors que Bond ne les accompagne qu'à titre d'"observateur".

James Bond et Lupe la repoussante

Bond lorsque Lupe le repousse.

Alors que Leiter, Hawkins et Mullens fouillent le jet de Sanchez et que Bond reste près de l'hélicoptère qui les a amenés selon l'instruction de son ami, ils se retrouvent impliqués dans une fusillade avec une jeep dans laquelle se trouvent les hommes de main du contrebandier ainsi qu'une jeune femme et Bond fini par sauter de l'hélicoptère et tire sur le moteur de la jeep, forçant les sbires de Sanchez à s'enfuir. L'espion propose ensuite son aide à la femme restée seule dans le véhicule mais à sa surprise, celle-ci le repousse sèchement. Entretemps, Sanchez tente de s'échapper dans un Beechraft volé et Bond et ses alliés le poursuivent dans leur propre appareil. 007 descend en rappel et accroche l'avion de l'antagoniste à l'hélicoptère de la DEA en plein vol, permettant la mise en détention du Colombien. Leiter et lui sautent ensuite en parachute et atterrissent devant l'église où le mariage va avoir lieu, rejoignant Della, Sharkey et tous les invités et se préparant à célébrer l'évènement.

Célébration du mariage[]

James Bond rencontrant Killifer

Bond rencontrant Killifer.

Plus tard, alors que les invités s'amusent durant la fête de mariage, Bond passe du temps avec Della et celle-ci l'envoie chercher Leiter pour qu'il coupe le gâteau. Le Britannique trouve son ami dans son bureau alors qu'il valide son rapport avec une femme appelée Pam. Resté seul avec James, Felix lui rapporte que Sanchez n'était pas sorti de sa cachette depuis des années et qu'il a tué ou fait chanter tous les hommes politique du Chili aux Bahamas. À ce moment-là, un agent de la DEA nommé Ed Killifer fait son entrée dans le bureau et Leiter le présente à Bond. Le policier repart rapidement car il doit transférer Sanchez à la centrale de Quantico, puis l'agent "00" voit Leiter cacher la disquette contenant ses données dans un cadre photographique de Della. Après cela, les deux hommes se joignent à la fête durant laquelle Felix et Della offrent à Bond un briquet avec une dédicace gravée comme cadeau. James raccompagne finalement le couple à leur maison après la tombée de la nuit et devient mal à l'aise lorsque Della lui donne sa jarretière en lui disant qu'il se mariera car cela lui rappelle la fin douloureuse de son propre mariage. L'espion repart donc précipitamment alors que Leiter explique à Della que son ami a déjà été marié.

Découverte du massacre[]

Le lendemain, 007 est sur le point de faire enregistrer ses bagages à l'aéroport de Key West pour partir à Istanbul, en Turquie, afin d'y débuter une nouvelle mission conforme aux ordres de M lorsque l'hôtesse l'informe qu'un baron de la drogue s'est évadé. Réalisant que Sanchez est à nouveau en liberté et voulant s'assurer que Leiter et Della vont bien, Bond retourne à l'appartement du couple dans lequel il découvre avec horreur le corps inerte de Della étendu sur un lit (suggérant qu'elle aurait été violée avant d'être tuée[7][8]) ainsi que le corps mutilé de Leiter, à moitié inconscient mais toujours en vie. Après avoir prévenu les urgences, James est interrogé par un policier dans le bureau de Felix et ce dernier déclare qu'il pense que l'agent de la DEA a été mutilé avec une tronçonneuse, bien que Bond sache que Sanchez et son cartel ont tenté de le nourrir à un requin. À l'hôpital, le commander est informé par Hawkins que le trafiquant a fui les États-Unis et se trouve maintenant hors de leur juridiction. Voulant se venger de ce qui est arrivé à son ami et à sa femme, Bond tente de solliciter l'aide du policier mais celui-ci lui demande de "laisser glisser" et l'agent britannique ne peut donc désormais compter que sur Sharkey.

Enquête dans l'entrepôt de Krest et meurtre de Killifer[]

Killifer: "Il y a 2 millions de dollars dans cette valise. Je les partagerai avec toi."
James Bond: "Tu les a gagné. Tu les emportes, vieille branche."
―Dernière échange entre Ed Killifer et James Bond.[src]
James Bond et Krest

Bond s'entretenant avec Krest.

007 et Sharkey arrivent plus tard devant l'entrepôt portuaire du centre de recherche marine Ocean Exotica, qui appartient à un entrepreneur du nom de Milton Krest et serait vraisemblablement lié à Sanchez. Bond frappe à la porte de l'entrepôt et teste la couverture de Bill, l'agent de sécurité qui lui ouvre la porte, avant de s'entretenir avec Krest lui-même. Il obtient finalement la certitude que Leiter a été mutilé dans cet endroit lorsqu'il trouve des restes humains au sol et s'infiltre dans l'entrepôt le soir-même avec l'aide de Sharkey. L'agent du MI6 finit par découvrir des sacs de cocaïne dans un incubateur à larves mais est tenu en joue par Bill. Cependant, Bond maîtrise l'homme facilement et le jette dans l'incubateur, le laissant implicitement être dévoré par les larves. À ce moment-là, un deuxième garde tente de l'abattre avec sa mitraillette et après avoir manqué plusieurs fois de se faire tuer, James fait tomber l'agent de sécurité dans un aquarium où se trouve une anguille électrique, le tuant lui aussi. Le protagoniste est ensuite menacé par un troisième homme se révélant être Ed Killifer, qui a permis à Sanchez de s'évader pour un pot-de-vin de 2 000 000 $. Le fonctionnaire corrompu s'apprête à tirer sur Bond ou à le faire tomber dans le bassin où se trouve le requin-tigre qui a mutilé Leiter mais Sharkey entre par une trappe sous les pieds de Killifer, permettant à Bond de prendre le dessus sur lui, le laissant s'accrocher à une corde au-dessus du bassin au requin. Le policier terrifié tente alors d'inciter 007 à le sauver en échange de partager les 2 000 000 $ avec lui mais l'agent "00" répond froidement "Tu les a gagné, tu les emporte, vieille branche !" avant de lui lancer la mallette d'argent dessus, le laissant être dévoré par le même requin qui a tué l'homme qu'il a vendu pour 2 000 000 $. Alors que Bond n'éprouve aucun remord pour son action, Sharkey est préoccupé par la perte des 2 000 000 $.

Confrontation avec M[]

M: "Votre petite vendetta à titre privée risquerait de compromettre le gouvernement de Sa Majesté. Je vous répète que vous avez une mission. J'entends que vous l'exécutiez avec objectivité et professionnalisme."
James Bond: "Alors je vous remets ma démission, sir !"
M: "007, nous ne sommes pas un club de vacances !... Je vous démissionne sur le champ. Je vous retire votre permis de tuer et j'exige que vous me rendiez votre arme. Exécution !"
―M et James Bond[src]
James Bond et Hawkins

Bond parlant avec Hawkins.

Le lendemain, Bond retrouve Sharkey à un port et le pêcheur l'informe que Milton Krest utilise son navire, le Wavekrest, pour faire des prélèvements sous-marins. L'agent anglais demande à son allié de se tenir prêt à prendre la mer une heure plus tard mais il est ensuite intercepté par Hawkins, qui parle avec lui de son effraction dans l'entrepôt de Krest, lui faisant comprendre qu'en raison de ses multiples violations de la loi américaine, il ne peut le couvrir que jusqu'à un certain point. Des agents armés escortent ensuite 007 dans la maison de l'écrivain Ernest Hemingway dans laquelle le militaire est confronté par M, qui s'est rendu en Floride expressément pour le réprimander de ne pas s'être rendu à Istanbul selon ses ordres et de privilégier sa vendetta personnelle au lieu de sa mission officielle. Toujours déterminé à poursuivre sa croisade, un Bond en colère remet sa démission à son patron mais celui-ci, également furieux, le démissionne lui-même tout en lui retirant son permis de tuer, exigeant par conséquent à ce qu'il lui remette son Walther PPK. Continuant de tenir tête à son patron, Bond attaque ses hommes et prend la fuite alors qu'une sentinelle tente de l'abattre. Ne voulant pas risquer une bavure, M empêche un des agents de tirer sur son meilleur élément malgré son incapacité à le contrôler.

Péripéties en mer et vol de l'argent de Sanchez[]

Lupe: "Les hommes, ça ne connaît donc que la force."
James Bond: "C'est la manière de Sanchez. Ça vous plaît, on dirait."
―Lupe Lamora et James Bond[src]

En espionnant le Wavekrest plus tard dans la journée, Bond et Sharkey reconnaissent Lupe Lamora, la jeune femme à Key West, ce qui les amène à supposer que Sanchez lui-même est à bord du bateau[2].

Après la tombée de la nuit, 007 utilise le déguisement d'une raie-diable pour tromper les membres d'équipage du Wavekrest surveillant le radar et entrer par un bassin en même temps que le Sentinel, une sonde qui est montée à bord. Après avoir neutralisé un des techniciens qu'il enferme dans une chambre de décompression, l'espion britannique cherche Sanchez à bord du bateau et décide d'entrer dans la cabine de Krest où il est surpris de trouver Lupe Lamora, qui dort dans le lit. Interrogeant la petite-amie de Sanchez sous la menace d'un couteau, Bond apprend d'elle que le trafiquant n'est pas à bord lorsque Krest frappe à la porte de la cabine pour informer Lupe qu'un intrus se trouve à bord. Toujours menacée par James, la jeune femme prétend ne rien avoir vu et 007 remarque ensuite des traces de fouet au bas du dos de la belle après qu'elle ait été battue par Sanchez à Key West pour avoir essayé de le fuir.

James Bond récupérant le matériel de Clive

Bond récupérant le réservoir à oxygène et le tuba de Clive.

Au même moment, le binôme voit un bateau arriver par la fenêtre dans laquelle Clive, un chasseur de requin allié à Krest, a tué Sharkey. En colère, Bond sort de la cabine de Krest et tue le plongeur avec un fusil à harpon ce qui lui vaut d'être repéré par Krest et ses hommes. Alors que l'homme d'affaires tente de lui tirer dessus, l'agent vengeur plonge sous l'eau et utilise le réservoir à oxygène et le tuba de Clive pour se cacher sous l'eau. Les hommes de Krest sont alors déployés pour l'éliminer alors que d'autres sbires se préparent à réceptionner une cargaison de cocaïne transportée par le Sentinel pour la placer dans un hydravion. Repéré par la caméra du robot alors qu'il tentait de détruire la drogue, Bond est rejoint par plusieurs plongeurs et le tuyau de son réservoir est coupé durant l'escarmouche avant qu'il ne plante le harpon d'un de ses assaillants dans un flotteur de l'hydravion. Entraîné à la surface de l'eau, il fait du ski nautique derrière l'aéronef avant de monter à son bord et de faire tomber ses deux pilotes dans le vide. Bond s'enfuit ensuite avec une somme de 5 000 000 $ se trouvant dans l'avion et sa cargaison de cocaïne sous les yeux impuissants de Krest.

Enquête dans l'appartement de Leiter[]

Après avoir caché une partie de l'argent de Sanchez, Bond retourne à nouveau à l'appartement de Leiter en évitant la police et y trouve la disquette que son ami avait caché dans le portrait de Della. En plaçant le disque dans le lecteur de l'ordinateur de Felix, il accède à ses données sur Sanchez et entre dans un répertoire où sont listés les huit informateurs de Leiter. Le seul d'entre eux à être encore en vie se nomme P. Bouvier, un ancien pilote de l'armée américaine que l'agent de la DEA devait rencontrer le lendemain soir dans le Barrelhead Saloon des îles Biminis. Ne connaissant pas encore l'identité de Bouvier, Bond envisage de rencontrer cette personne à la place de Leiter.

Après avoir passé le reste de la nuit à son hôtel et pris un petit déjeuner au petit matin, James dépense une première partie de l'argent de Sanchez pour acheter un petit bateau équipé d'un hors-bord qu'il utilise pour se rendre au Barrelhead[2].

Alliance avec Pam Bouvier[]

James Bond: "Voilà qui est une surprise et un plaisir."
Pam: "Où est Leiter ?"
James Bond: "À l'hôpital, en réanimation, et vous aussi si vous ne filez pas d'ici vite fait."
―Bond et Pam Bouvier se rencontrant à nouveau dans le Barrelhead.[src]
James Bond rencontrant Pam

Bond rencontrant Pam dans le Barrelhead.

Une fois dans le Barrelhead, Bond prend contact avec l'informateur, qui se révèle être Pam Bouvier, la jeune femme qui se trouvait dans le bureau de Leiter durant le mariage. Le Britannique informe cette dernière que son nom figure sur les disquettes de Leiter lorsque plusieurs sbires de Sanchez dont le dénommé Dario entrent dans le bar et les rejoignent à leur table. Dario veut emmener Pam à l'extérieur sous prétexte de lui proposer un travail mais Bond refuse. Alors que Pam et lui tentent de s'enfuir, Dario tente de les arrêter et un affrontement impliquant de nombreux clients du bar éclate avant que Bond et Pam ne montent dans le hors-bord. Cependant, Dario récupère une arme et tire dans le dos de Pam mais l'Américaine est sauvée par le gilet pare-balles en Kevlar qu'elle portait. 007 et l'ancienne pilote commencent à se disputer lorsque chacun estime avoir sauvé la vie de l'autre durant la bagarre mais le bateau tombe en panne sèche après que son réservoir ait été touché par un des complices de Dario durant leur fuite. Sachant que Pam est peut-être sa seule aide pour affronter Sanchez, James lui demande de l'amener à la république d'Isthmus, le pays d'Amérique centrale où vit le criminel. Après avoir négocié leur prix, les deux finissent par s'embrasser avant d'avoir implicitement des rapports sexuels dans la cale du bateau.

Arrivée à Isthmus City[]

Pam Bouvier: "[Après que Bond l'ait présentée comme sa secrétaire personnelle du nom de Mlle Kennedy] Un, je ne suis pas "mademoiselle". Deux, pourquoi ce n'est pas vous mon secrétaire particulier ?"
James Bond: "Au sud de la frontière, le machisme est roi."
―Pam et Bond arrivant à l'hôtel El Presidente.[src]

Plus tard, Bond et Pam arrivent à l'aéroport international d'Isthmus City, la capitale du pays, à bord de l'avion personnel de l'ancienne militaire et observent un groupe de cinq hommes d'affaires asiatiques (qui s'avèrent plus tard être des trafiquants de drogue) accueillis par deux autres hommes que Pam identifie comme des associés de Sanchez ; son comptable en chef, William Truman-Lodge, et son chef de la sécurité, Heller[2][9].

Se faisant passer pour des personnes riches en congé, 007 et sa nouvelle alliée se font ensuite conduire en limousine jusqu'à un aéroport hôtel du nom de El Presidente et sont conduis jusqu'à la meilleure suite disponible dans laquelle ils vont séjourner. Pam devient frustrée lorsque Bond la fait passer pour sa secrétaire et tente alors de mettre les choses au clair avec le protagoniste lorsqu'ils sont seuls. Ne voulant pas impliquer l'espionne plus que cela dans sa vendetta, James lui donne l'argent convenu et tente de la renvoyer mais cette dernière insiste pour rester en déclarant qu'il aura peut-être encore besoin de son aide. Le commander lui donne donc plus d'argent pour qu'elle puisse s'habiller comme une secrétaire digne de ce nom. Il lui demande finalement à quelle banque se trouve Sanchez dans l'intention d'y ouvrir un compte.

Entretien avec Montelongo[]

James Bond s'entretenant avec Montelongo

Bond s'entretenant avec Montelongo.

Peu de temps après, Bond se présente à Banco de Isthmus, la plus grande banque de la ville (qui appartient à Sanchez) et s'entretient avec Montelongo, le directeur de l'établissement, et son assistante, Consuelo, pour ouvrir un compte en déposant une énorme somme d'argent qui provient toujours des billets qu'il a volé à Sanchez. 007 est aussi surpris par la nouvelle apparence de Pam lorsqu'elle entre à son tour dans le bureau. L'agent secret vengeur se fait finalement ouvrir un crédit de 2 000 000 $ au casino de la ville, également la propriété de Sanchez.

Rencontre avec Sanchez au casino[]

"Dis-moi, tu as une belle paire de cojones. Tu débarques dans mon fief sans recommandation, armé d'un flingue, tu étales ton fric. Mais je te dit une chose : comme personne ne t'a vu entrer, on n'est pas forcé de te voir ressortir."
― Sanchez à Bond.[src]
James Bond face à Lupe

Bond étant face à Lupe.

Le soir-même, Bond et Pam arrivent au casino et déterminé à attirer l'attention, le commander commence à jouer au blackjack, voulant dépenser de l'argent sans limite. Informé du comportement de l'Anglais par le gérant du casino, Sanchez envoie finalement Lupe vers l'inconnu sans savoir qu'il est l'homme qui l'a arrêté à Key West. En reconnaissant la maîtresse de son ennemi, Bond envoie Pam lui chercher une vodka martini, puis Lupe lui conseille de s'en aller rapidement mais il refuse et oblige la jeune femme à le conduire jusqu'à Sanchez, laissant Pam seule au bar avec sa vodka martini. L'agent du MI6 est ensuite fouillé par deux des sbires du contrebandier, Perez et Braun, avant d'être introduit à lui dans son bureau. James se rend compte dans un même temps que les fenêtres de la pièce ont été renforcées avec du verre hautement à l'épreuve des balles et qu'il aurait donc besoin d'un bazooka pour atteindre Sanchez. Essayant de se vendre auprès du Colombien pour obtenir un travail à ses côtés afin de pouvoir le détruire de l'intérieur, Bond se présente comme un homme qui "aide les gens qui ont des problèmes" alors que Sanchez décide de garder son PPK ainsi que son passeport tout en se montrant étonnamment amical avec lui. 007 sort ensuite du bureau et parle à Pam du vitrage anti-balles.

Retrouvailles avec Q[]

James Bond: "Cet endroit n'est pas pour vous, Q. Fin de paie."
Q: "Oh allons, ne soyez pas stupide, 007. Je sais très bien ce que vous préparez. Et de vous à moi, vous avez besoin de mon aide. Rappelez-vous : si le département Q ne vous avais pas aidé, vous seriez mort est enterré."
―Bond et Q se retrouvant.[src]

Lorsqu'ils sont de retour à l'hôtel El Presidente, Bond et Pam sont informés par le réceptionniste que "l'oncle de Bond" est arrivé et l'agent britannique méfiant demande donc à sa compagne de lui remettre son arme. Entrant dans leur suite, 007 attaque l'homme qui s'y trouve, seulement pour se rendre compte qu'il ne s'agit que de Q, venu lui apporter son aide après que Miss Moneypenny l'ait prévenue en s'inquiétant pour James. Le quartier-maître présente ses dernières inventions à l'agent de terrain : un réveil explosif et une pâte explosive contenue dans un tube de dentifrice. Bond présente également Pam au vieil homme, qui leur indique aussi un appareil photo portant un chargeur de balles à la place de la pellicule et est équipé d'une poignée à reconnaissance palmaire afin que seul Bond puisse s'en servir. Après que Pam ait tenté d'utiliser un appareil photo qui envoie des rayons X, l'agent "00" invite ses deux partenaires à aller se coucher et à son désarroi, il se voit contraint de dormir dans la même chambre que Q.

Tentative d'assassinat de Sanchez et capture[]

"Regardes le petit oiseau, espèce de fumier !"
― Bond s'apprêtant à tuer Sanchez.[src]
James Bond descendant en rappel

Bond descendant en rappel jusqu'au vitrage blindé du bureau de Sanchez.

Retournant au casino, Bond offre à nouveau de l'argent à Pam en lui demandant de partir à Londres avec Q. Il accède ensuite aux toits du bâtiment en se faisant passer pour un serveur et descend en rappel jusqu'au vitrage blindé du bureau de Sanchez pour y fixer la pâte explosive en se préparant à faire exploser la fenêtre avec un détonateur télécommandé ayant l'apparence d'un paquet de cigarettes. Au même moment, Sanchez rencontre les cinq barons de la drogue asiatiques dans son bureau selon son plan d'élargir son empire criminel dans la région du Pacifique ; offrant à chacun des trafiquants une franchise exclusive sur sa marchandise de 1 000 000 $ par territoire.

Une fois sa bombe programmée, 007 retrouve Q, qui lui remet une boîte dans laquelle se trouve son appareil photo. Après avoir demandé au confectionneur de gadgets de partir lui aussi, Bond accède à un autre toit et assemble son arme en attendant d'avoir une occasion de tirer sur Sanchez. Avant de faire feu, toutefois, il est surpris de voir Pam dans le bureau de Heller, ce qui l'amène à penser que sa partenaire mène un double jeu. Bond déclenche ensuite l'explosion, faisant exploser le vitrage blindé, mais au moment où il allait tirer sur son ennemi juré, deux personnes portant des combinaisons bleus (dont Loti) l'attaquent et le neutralisent après un court combat. Le protagoniste est ensuite capturé et emmené dans un entrepôt isolé par des personnes qui se révèlent être des agents du bureau des narcotiques de Hong Kong essayant d'arrêter Sanchez. Alors que Bond est interrogé par leur chef, Kwang, ils sont rejoints par Nick Fallon, un agent britannique envoyé par M pour neutraliser le protagoniste et qui s'apprête à le droguer pour le réexpédier à Londres. Avant qu'il ne puisse le faire, Heller et ses hommes bombardent l'entrepôt avec un char d'assaut, sauvant 007 par inadvertance et tuant Fallon et tous les agents des stupéfiants. Sanchez trouve ensuite avec étonnement le corps inerte de l'homme qu'il a rencontré dans son casino et ignorant toujours son identité, il décide de l'emmener avec eux.

Rapprochement de Sanchez[]

Heller: "Je vous le donne en mille. Vous savez qui est ce type ?"
Sanchez: "Tout bonnement un ex-agent britannique."
Heller: "Comment savez-vous ça ?"
Sanchez: "Je suis très au courant."
―Heller et Sanchez après que Bond se soit rapproché d'eux.[src]
James Bond se familiarisant avec Sanchez

Bond se familiarisant avec Sanchez.

Reprenant ses esprits dans le grand lit d'une chambre, Bond sort et se rend compte qu'il est dans la villa privée de Sanchez. Il retrouve également Lupe, qui l'informe que Krest rencontrera le Colombien le soir-même à bord du Wavekrest. Entreprenant d'anéantir les opérations de Sanchez en le retournant contre ses propres employés, 007 prétend être un ancien agent britannique et se familiarise avec lui, gagnant ainsi sa confiance et lui faisant croire que les hommes du soir précédent étaient des tueurs indépendants qui essayaient de tuer le baron de la drogue et qu'ils devaient recevoir une grosse somme d'argent le soir-même. Il amène donc Sanchez à penser que quelqu'un dans son organisation voudrait sa mort et soupçonnant Krest, l'antagoniste demande à Lupe de faire visiter sa demeure à James avant de se préparer à interroger son associé le soir-même. Prétendant en avoir assez de l'hospitalité de Sanchez, Bond sollicite l'aide de Lupe pour s'échapper du repaire et retourner à l'hôtel El Presidente.

Confrontation avec Pam[]

"C'est plus grave que votre petite vendetta personnelle."
― Pam à Bond.[src]
James Bond confrontant Pam

Bond confrontant Pam.

Retournant à la suite où l'attendent Pam et Q, 007 ordonne furieusement au quartier-maître de faire ses bagages et emmène la supposée traîtresse dans sa chambre. Tout en tenant l'ancienne pilote confuse en joue avec sa propre arme, l'espion en colère lui demande ce qu'elle faisait dans le bureau de Heller et elle répond que Sanchez a pris possession de quatre missiles Stinger aux Contras après son évasion et qu'il menace de s'en servir contre un avion de ligne américain si la DEA refuse de lâcher prise et qu'elle a un contrat avec Heller pour garantir son immunité s'il parvenait à récupérer les missiles mais que Bond a saboté leur opération en ayant essayé de tuer Sanchez. Voulant assister à l'entretien entre Sanchez et Krest le soir-même, il donne rendez-vous à Q et à Pam à la capitainerie deux heures plus tard, puis il retourne au bureau de Montelongo pour procéder à un retrait.

Assassinat de Krest[]

Krest: "Ce n'est pas à moi, Franz, je te le jure."
Sanchez: "C'est vrai, amigo. C'est à moi."
―Sanchez confrontant Krest en pensant qu'il l'a trahi.[src]

Le soir-même, alors que le Wavekrest arrive à un port où l'attendent Sanchez et ses cohortes, 007 et Q arrivent dans un autre bateau et le commander monte à nouveau à bord du navire. Pam et Q l'aident à placer le reste de l'argent volé à Sanchez dans la chambre de décompression du bateau et Perez et Braun, partis inspecté les lieux, remarquent l'argent et font venir leur patron dans la salle avec Krest. Croyant que l'entrepreneur a ordonné son exécution avec son propre argent, Sanchez le jette avec colère dans la chambre de décompression avant d'augmenter la pression à l'intérieur de la chambre au maximum, amenant Krest à respirer de l'air comprimé. Sous le regard de Bond (qui est caché dans le bassin à proximité), Sanchez provoque finalement une décompression totale, tuant Krest en lui faisant exploser la tête. Son piège ayant fonctionné, Bond rejoint Q et Pam au port et leur demande à nouveau de rentrer à Londres.

Nuit dans le repaire de Sanchez[]

Lupe: "Si nous partions tous les deux. Je serais en sécurité avec vous."
James Bond: "[Lupe embrasse Bond] Non, Lupe. Je doute fort que ça puisse marcher."
Lupe: "Pour le savoir, essayons d'abord, non ? [Ils s'embrassent plus longuement] Je crois que ça marchera à merveille."
―Lupe et Bond se rapprochant l'un de l'autre.[src]
James Bond parlant avec Sanchez

Bond parlant avec Sanchez.

Retournant à la villa de Sanchez pour éviter d'attirer les soupçons, James est réveillé par le contrebandier, qui lui remet de l'argent en lui annonçant qu'il a découvert qui avait essayé de le doubler. L'officier militaire laisse ensuite entendre que d'autres personnes dans l'entourage de Sanchez pourraient également vouloir l'abattre, puis l'antagoniste invite le Britannique le lendemain à une surprise avant de quitter la pièce. Bond est alors sur le point de repartir mais Lupe entre à son tour dans sa chambre pour l'inciter à refuser la visite du lendemain. Désormais tombée sous le charme de l'espion charismatique, elle lui propose de partir avec elle et commence à l'embrasser. Bien que James tente de résister aux charmes de Lupe, ils finissent par s'embrasser plus longuement et passent implicitement le reste de la nuit ensemble.

Péripéties dans la raffinerie[]

James Bond avant la démonstration

Bond et les trafiquants avant la démonstration de Honorato.

Le lendemain, Bond et les cinq trafiquants asiatiques sont conduis dans la raffinerie de Sanchez où la cocaïne est conçue et distribuée et dont la façade est une secte religieuse dirigée par Joe Butcher, le télévangéliste du Colombien. Assistant à une démonstration faite par Honorato, le chimiste en chef de Sanchez, 007 apprend que les scientifiques peuvent dissoudre la drogue dans de l'essence ordinaire et ainsi lui permettre de passer la douane et que les cinq barons de la drogue ont préparé quatre camions-citernes pour transporter la substance. Cependant, durant la démonstration, Dario reconnaît Bond et le tient discrètement en joue. Maintenant qu'il est démasqué, l'agent met le feu au laboratoire et l'incendie se propage rapidement, consumant bientôt tout le complexe. Néanmoins, le protagoniste est capturé et Dario révèle son identité à Sanchez, qui lui demande donc avec colère pour qui il travaille. Refusant de répondre, Bond est lié aux mains et aux pieds par Braun et Dario et est placé sur un tapis roulant qui fait tomber des blocks de cocaïne dans une broyeuse géante. Alors qu'il est sur le point d'être tué, 007 continue de profiter de la paranoïa de Sanchez en lui faisant remarquer l'absence de Heller durant l'incendie, lui laissant entendre que son chef de la sécurité tente de voler les missiles Stinger.

Tandis que Sanchez et Braun confrontent Heller, Bond se pend avec ses liens au-dessus de la broyeuse mais Dario le remarque et le rejoint sur le tapis pour couper ses liens. L'agent anglais s'accroche désormais d'une seule main et avant que le sbire de Sanchez ne puisse le faire tomber, Pam arrive et tire sur l'homme de main, le blessant sans le tuer. Bond en profite pour entraîner Dario dans la broyeuse, lui faisant connaître une mort sanglante. Pam aide finalement James à sortir du tapis et alors qu'ils cherchent un moyen de quitter la raffinerie au milieu des incendies, ils voient le corps de Heller, qui a été transpercé par les fourches d'un chariot élévateur par Braun après que Sanchez ait découvert sa supercherie selon le stratagème de Bond.

Course-poursuite et mort de Sanchez[]

Sanchez: "Tu aurais pu tout avoir, toi."
James Bond: "Tu ne veux pas savoir pourquoi ? [Il montre le briquet offert par Leiter et Della avant de brûler vif Sanchez]"
―Dernier échange entre Sanchez et Bond[src]
James Bond déposé

Bond étant sur le point d'être déposé sur un des camions-citernes par Pam.

Bond et Pam se lancent à la poursuite de Sanchez et du convoi de camions-citernes à travers un désert aux commandes de l'avion léger de la jeune femme. 007 est déposé sur un des pétroliers et en prend le contrôle après une escarmouche avec son conducteur. Au cours de la course-poursuite longue et intense qui s'ensuit, le Britannique détruit trois des quatre pétroliers, déjouant ainsi les plans de Sanchez, et élimine la plupart des sbires restants de l'antagoniste dont Braun et Perez avec l'aide de Pam. Alors qu'il affronte Sanchez sur le dernier pétrolier, le baron de la drogue furieux sectionne accidentellement la durite de frein du camion, le rendant hors de contrôle et l'amenant à s'écraser sur un flanc de colline. Alors qu'un Bond blessé tente de s'extirper, un Sanchez ensanglanté et imbibé d'essence s'apprête à l'achever avec sa machette en lui faisant remarquer qu'il aurait pu tout avoir. Bond lui demande donc s'il veut savoir pourquoi il a fait tout cela avant de lui montrer le briquet offert par Leiter et Della au mariage, faisant savoir à Sanchez qu'il voulait se venger de ce qui était arrivé au couple par sa faute. 007 enflamme ensuite les vêtements de Sanchez, le faisant prendre feu et mourir dans une violente explosion, vengeant Della et toutes les personnes que l'infâme trafiquant de drogue a tué. James est ensuite récupéré par Pam dans le dernier camion restant et quitte les lieux.

Situation finale[]

Pam: "[Bond embrasse Pam] Tu peux au moins attendre qu'on te le demande."
James Bond: "Alors pourquoi ne me le demandes-tu pas ? [Ils s'embrassent plus longuement]"
―Pam et Bond s'embrassant dans la piscine.[src]
James Bond au téléphone avec Leiter

Bond étant au téléphone avec Leiter.

Plus tard, Bond participe à une fête qui est organisée dans l'ancienne villa de Sanchez durant laquelle il contacte Leiter, toujours à l'hôpital mais déjà presque rétabli, pour prendre de ses nouvelles. Son ami l'informe que M souhaite apparemment le réintégrer au MI6, puis 007 passe du temps avec Lupe, l'embrassant à nouveau devant Pam, rendant cette dernière jalouse et l'amenant à aller pleurer près de la piscine du domaine. Ne voulant pas briser le cœur de sa partenaire, Bond laisse Lupe avec le président d'Isthmus, Hector Lopez, et saute dans la piscine pour rejoindre Pam. Le duo continue d'échanger des baisers dans l'eau et fête la réussite de sa mission.

Production[]

Cette version de James Bond est le protagoniste principal dans le film de 1987 Tuer n'est pas jouer et le film de 1989 Permis de tuer. Elle a été interprétée par l'acteur britannique Timothy Dalton, qui a été doublé dans la version française par l'acteur Edgar Givry dans Tuer n'est pas jouer et par l'acteur Guy Chapellier dans Permis de tuer.

D'après les propres dires de Timothy Dalton, l'acteur aurait été pressenti pour incarner Bond bien avant d'avoir obtenu le rôle, soit pour le film Au service secret de Sa Majesté (1969) ou pour Les diamants sont éternels (1971). Cependant, bien qu'ayant été flatté par l'offre de la société EON Productions, il a décidé de la décliner en considérant qu'il était trop jeune pour correspondre au rôle (il était encore dans la mi-vingtaine à l'époque)[10].

Au milieu des années 1980, après la sortie du film Dangereusement vôtre (1985), l'interprète de Bond de l'époque, Roger Moore, a décidé de quitter le rôle après l'avoir incarné dans sept films consécutifs, notamment en raison de son âge avancé (il avait 58 ans à la sortie de Dangereusement vôtre). Les producteurs Albert R. Broccoli et Michael G. Wilson devaient donc trouver un nouvel interprète du personnage pour le prochain film et l'assistante producteur Barbara Broccoli a donc été chargée de trouver un acteur. Broccoli et Wilson avaient convenu de recréer Bond et d'engager un acteur "jeune et viril" afin qu'il corresponde mieux au personnage tel que décrit par l'écrivain Ian Fleming dans ses romans. À cette fin, ils ont auditionné à travers le monde des dizaines d'acteurs incluant le Néo-Zélandais Sam Neill[11][12], le Français Lambert Wilson et l'Irlandais Pierce Brosnan[13], ce dernier étant devenu le favori après avoir passé des tests d'écran de trois jours sur des scènes de James Bond 007 contre Dr. No (1962), de Bons baisers de Russie (1963) et de Au service secret de Sa Majesté[14]. Brosnan a donc été en mesure de signer un pré-contrat au printemps 1986 mais il était à cette époque lié à la série télévisée policière qui l'a fait connaître, Les enquêtes de Remington Steele, qui était diffusée sur la chaîne NBC. L'annonce que Brosnan pourrait potentiellement être l'interprète du nouveau James Bond avait relancé l'intérêt de la chaîne pour la série alors qu'elle était sur le point d'être annulée par faute d'audience. La série a donc finalement été officiellement renouvelée et Brosnan s'est vu contraint de rejoindre le casting de la cinquième saison (qui n'était pourtant composée que de quatre épisodes) pour ne pas devoir payer une amende de 20 000 000 $[14]. En outre, Broccoli ne voulait pas que le prochain interprète de James Bond apparaisse en même temps dans une série et il a donc été confirmé en juillet 1986 que Brosnan ne jouera pas le personnage. L'acteur américain Mel Gibson a également été suggéré par la société de distribution de la saga, Metro-Goldwyn-Mayer, mais Broccoli aurait rejeté la proposition parce que Gibson n'était pas britannique[15][16].

En raison de cela, Dana Broccoli, la femme du producteur, a suggéré "en catastrophe" le nom de Timothy Dalton mais Broccoli s'était montré réticent face à cette proposition en raison du désintérêt apparent de l'acteur par rapport au rôle, bien qu'il ait fini par accepter de le rencontrer. Toutefois, Dalton avait un emploi du temps assez chargé, étant sur le point de tourner le film Brenda Starr (1989) ainsi qu'une pièce de théâtre. L'acteur a néanmoins accepté d'incarner Bond à condition de pouvoir le jouer "sérieusement". Bien qu'il ait refusé de passer des tests d'écran après la retraite de Roger Moore, il a accepté d'auditionner et sa brillante performance aurait impressionné Charles Juroe, le directeur du marketing d'EON Productions. Ainsi, Dalton a officiellement signé un contrat le 30 juillet 1986 pour incarner James Bond dans au moins trois films, devenant ainsi le quatrième homme à incarner le célèbre espion après Sean Connery, George Lazenby et Roger Moore.

Par la suite, Dalton a indiqué qu’il souhaitait s’éloigner du style devenu comique de Moore, déclarant à ce propos : "Je pense que Roger était bien dans le rôle de Bond, mais ses films étaient devenus trop techno-pop et avaient perdu la trace de leur sens de l'histoire. Je veux dire, chaque film semblait avoir un méchant qui devait régner ou détruire le monde. Si vous voulez croire en la fantaisie à l'écran, alors vous devez croire aux personnages et les utiliser comme tremplin pour vous conduire dans ce monde fantastique. C'est une demande que j'ai faite, et Albert Broccoli était d'accord avec moi." L’acteur voulait se rapprocher davantage du style de Fleming a donc étudié en profondeur les travaux du romancier, ayant relu tous ses romans d’espionnage tout en ayant vu un certain nombre des premiers films de la série.

Une fois le tournage de Tuer n’est pas jouer terminé, Dalton a contacté Broccoli et lui a dit : "Cubby, j’ai passé un moment fantastique sur ce film. C’était l’un des films que j’ai le plus apprécié faire. Tout le monde était incroyable et je voudrais te/vous remercier."[14]

Cependant, bien que Tuer n’est pas jouer ait rencontré un succès assez important au box-office (ayant rapporté encore plus de recettes que ses concurrents L’arme fatale, Predator et Running Man)[10],  Permis de tuer a été moins populaire, principalement à cause de sa violence, et a disparu du top 10 du box-office américain au cours de la quatrième semaine suivant sa sortie[17]. En conséquence, la MGM a ouvertement affirmé que la franchise "commençait à se fatiguer un peu". Dalton lui-même a confié dans une interview qu’il pensait sincèrement que Permis de tuer sera le dernier opus de la saga. En outre, Broccoli a annoncé en 1990 qu’il a décidé de confier la direction d’EON Productions à Barbara Broccoli et à Michael G. Wilson[18].

Malgré cela, la pré-production d’un troisième volet avec Dalton a rapidement démarré. Bien qu'il n'eut jamais eu de titre officiel, les fans l'ont surnommé The Property of a Lady et il devait sortir en 1991, chaque film de James Bond depuis L'espion qui m'aimait (1977) étant sorti avec deux ans d’écart. Dans un même temps, il a été confirmé que John Glen, le réalisateur des cinq derniers films, ne réalisera pas ce nouveau métrage et que Richard Maibaum, le scénariste de longue date de la franchise, ne participera pas non plus à son écriture. Des conflits financiers entre Albert Broccoli et le directeur de Metro-Goldwyn-Mayer, Giancarlo Parretti, étaient également en cours et lorsque le problème fut enfin résolu, le contrat de Dalton avait expiré. Le comédien s'est officiellement retiré le 12 avril 1994[19], lorsque Broccoli lui a annoncé que suite au long écart après son dernier film, il devait se préparer à jouer dans quatre ou cinq films[14][20]. Dalton n’a donc pas directement participé à l’avant-projet qui est par la suite devenu le succès planétaire GoldenEye (1995), qui mettait en scène Pierce Brosnan dans le rôle de James Bond. Ce dernier jouera également le personnage dans Demain ne meurt jamais (1997), Le monde ne suffit pas (1999) et Meurs un autre jour (2002).

Apparitions dans d'autres médias[]

Le James Bond de Dalton est apparu dans plusieurs médias dérivés de la franchise qui ont été principalement publiés à l’époque de son mandat en tant que 007.

Permis de tuer (roman)[]

À l’époque de sa sortie, Permis de tuer a été adapté en roman par l’écrivain britannique John Gardner. L’intrigue du livre est globalement très fidèle à son homologue cinématographique mais comporte plusieurs différences et ajouts tout en incluant la plupart de ses scènes coupées. Notamment, Bond ne saute pas en parachute avec Felix Leiter après avoir capturé Sanchez. Il rajoute également une scène après que 007 ait saboté la livraison de la cocaïne dans l’hydravion dans laquelle le protagoniste pose l’appareil en évitant les autorités avant de se rendre à un hôtel. L’agent pose également des micros dans le bureau de Sanchez et ne fait pas de roue arrière avec le camion-citerne qu’il a volé durant la course-poursuite finale[2].

James Bond 007 : The Duel[]

L’apparence physique de Dalton a été utilisée pour le jeu-vidéo de plate-forme de 1993 James Bond 007 : The Duel (à la fois sur la boîte du jeu et dans le menu principal), qui constitue donc en quelques sortes la dernière apparition de son personnage. Le jeu a été le premier de la franchise à proposer une intrigue originale dans laquelle Bond est chargé d’arrêter un savant fou qui a détourné un centre de lancement de satellites clandestin sur une île isolée des Caraïbes et qui a mis au point une machine pouvant reproduire plusieurs des anciens ennemis de 007 (incluant Oddjob, Requin et May Day) sous la forme de clones.

GoldenEye 007 (jeu-vidéo, 1997)[]

Aux côtés des versions de Connery, de Moore et de Brosnan, le Bond de Dalton devait originellement être disponible en mode multijoueur dans le jeu-vidéo à succès de 1997 GoldenEye 007, une fonctionnalité appelée All Bonds ayant en effet été placée par Rare, le développeur du jeu, pour permettre aux joueurs de s’affronter en utilisant l’apparence des quatre acteurs. Malheureusement, la fonctionnalité a dû être supprimée avant la publication du jeu pour une raison non divulguée mais elle reste malgré tout toujours disponible si le joueur utilise un GameShark, c'est-à-dire qu'il triche.

Images[]

Tuer n'est pas jouer (film)[]

Permis de tuer (film)[]

Notes[]

  • Le James Bond de Timothy Dalton est souvent considéré par les fans comme la version cinématographique la plus proche de celle apparue dans les romans de Ian Fleming[21], l'acteur ayant comme mentionné précédemment tenu à incarner un personnage plus réaliste et moins comique que celui de Roger Moore. John Glen lui-même considérait que Dalton était "un James Bond très convaincant", ajoutant : "Quand il a une arme à la main, vous pensez qu'il pourrait vraiment tuer quelqu'un. Je ne pense pas que cela ait jamais été le cas avec Roger Moore." D'autre part, il paraîtrait que le comédien était l'interprète qui correspondait le plus à la description de Bond faite par Fleming dans ses livres, notamment en raison de ses cheveux noirs et de sa musculature peu abondante. Le romancier avait basé l'apparence de l'espion sur celle de l'auteur-compositeur-interprète américain Hoagy Carmichael[10]. Le côté plus sombre de cette version a néanmoins surpris certains spectateurs, en particulier dans Permis de tuer, et les avis des fans sur le Bond de Dalton sont donc parfois divisés malgré l'appréciation globale de son incarnation.
    • Le réalisme du Bond de Dalton est également accentué par le fait que le comédien est le seul interprète du personnage (avec George Lazenby) à avoir effectué ses propres cascades alors que Moore, âgé comme susmentionné de 58 ans au moment de la sortie de Dangereusement vôtre, paraissait rarement capable physiquement de réaliser les prouesses de son personnage et a été doublé pour la plupart des cascades, tout comme Sean Connery, Pierce Brosnan et Daniel Craig[22].
  • Le 007 de Dalton traitait en outre les femmes avec plus de respect que les précédentes incarnations de l'agent secret car il ne semblait pas vouloir coucher directement avec elles. Ceci est particulièrement démontré dans Tuer n'est pas jouer où Bond reste fidèle à Kara Milovy tout au long du film et ne couche avec aucune autre femme malgré une scène de romance suggérée avec Linda à la fin du pré-générique. Sa relation avec Kara paraît aussi plus réaliste que la plupart des autres relations entre Bond et ses amantes dans les films car il a d'abord cherché à en faire son alliée sans tenter de la séduire, ne l'ayant embrassé que dans la séquence de la fête foraine. L'espion a aussi semblé considérer Pam Bouvier plus comme une égale que comme un objet de conquête. Néanmoins, ce Bond était toujours impliqué dans des scènes sexistes puisqu'il a notamment déshabillé de force Rubavitch pour distraire l'agent du KGB venu porter secours à Leonid Pushkin pendant qu'il interrogeait le général. À l'époque de Permis de tuer, le monde était en état d'alerte car le SIDA était en hausse. Une rumeur a couru selon laquelle la raison pour laquelle les films de Dalton comportaient moins de scènes sexuelles était due à cette maladie, mais Dalton a démenti cela. Toutefois, une fois l'épidémie passée et le contrat de Dalton avec la série révolu, le comédien a ouvertement admis que c'était en fait vrai[23].
  • Le Bond de Dalton a aussi été le premier dont la personnalité a été explorée puisque alors que le personnage de Connery manifestait rarement des émotions quelconques et que celui de Moore était presque constamment souriant et narquois, cette nouvelle version paraissait plus humaine que les précédentes car elle a ouvertement démontré des sentiments clairs comme de la colère, de la tendresse et même parfois des remords au cours de ses missions. Elle était aussi plus grossière que les précédentes car elle a été la première à lâcher des jurons, bien avant la version de Craig. Dalton lui-même a déclaré : "Je ne crois pas que Bond soit Superman… Il doit être un être humain. Il doit être identifiable, et c'est ce que j'essaie d'être. Ce n'est pas une parodie, ce n'est pas léger, ce n'est pas plaisant."[10] Néanmoins, même si son caractère diffère sous ces points de la plupart des autres incarnations de l'agent secret, le Bond de Dalton a conservé certains traits typiques qui ont fait le succès du personnage comme le charisme, la sérénité et la tendance à faire des remarques sarcastiques même si l'humour reste globalement peu présent dans Permis de tuer.
  • Enfin, ce Bond est peut-être le seul à avoir apporté une dynamique père-fils dans sa relation avec Q, une chose particulièrement constatée dans Permis de tuer où le quartier-maître du MI6 a été beaucoup plus impliqué sur le terrain que dans les autres films en plus de continuer de servir d'armurier à 007.
  • Le Bond de Dalton est le dernier à avoir fumé des cigarettes à l'écran, en ayant consommé deux dans chacun de ses deux films. Il n'est toutefois pas le dernier à fumer puisque le Bond de Brosnan a consommé un cigare delectados dans Meurs un autre jour.
  • Tout au long de Tuer n'est pas jouer et de Permis de tuer, le Bond de Dalton a tué directement un total de 22 personnes, 11 dans chaque film.
  • Le nom "Jerzy Bondov", qui est lisible sur la carte d'identité de Bond alors qu'il est emmené en Afghanistan dans Tuer n'est pas jouer, est en fait la version russe de son nom.
  • D'après les producteurs, l'obsession avec laquelle Bond poursuit Sanchez pour se venger de la mutilation de Leiter et du meurtre de Della est due "à son propre mariage brutalement écourté"[24], une référence à l'assassinat de sa femme Tracy survenu peu de temps après leur mariage dans Au service secret de Sa Majesté.

Références[]

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Cette information est lisible sur la carte d'identité de Bond dans Tuer n'est pas jouer (à 1 h 20 min 59 sec).
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 Gardner, John (1989), Permis de tuer. ISBN 2266030329
  3. https://www.rts.ch/info/culture/4323532-cascade-d-anecdotes-etonnantes-pour-celebrer-les-50-ans-de-james-bond.html
  4. Lombard, Philippe (2015). Le petit livre de James Bond. ISBN 2754079890
  5. Bond le mentionne à Miss Moneypenny dans On ne vit que deux fois (1967).
  6. Cork, John; Stutz, Collin (2007). James Bond encyclopedia. London: Dorling Kindersley. ISBN 075663167X
  7. Chapman, James (2008). Licence to Thrill: A Cultural History of the James Bond Films (Cinema and Society). I.B. Tauris Books. ISBN 1845115155
  8. Black, Jeremy (2005). The Politics of James Bond: from Fleming's Novel to the Big Screen. Lincoln, NE: University of Nebraska Press. ISBN 0275968596
  9. https://www.commander007.net/1989/permis-de-tuer-les-scenes-coupees/
  10. 10,0 10,1 10,2 et 10,3 https://www.eightieskids.com/reasons-why-timothy-dalton-probably-best-james-bond/
  11. https://screenrant.com/sam-neill-james-bond-cast-not-timothy-dalton/
  12. https://www.allocine.fr/article/dossiers/cinema/dossier-18592573/?page=5&tab=0
  13. https://goldeneyedossier.wixsite.com/bond/the-great-woman-behind-a-great-bond
  14. 14,0 14,1 14,2 et 14,3 http://www.commander007.net/2016/12/quelques-anecdotes-films/
  15. Broccoli, Albert R; Zec, Donald (1998). When the Snow Melts: The Autobiography of Cubby Broccoli. London: Boxtree. ISBN 0752211625
  16. https://www.allocine.fr/article/dossiers/cinema/dossier-18592573/?page=3&tab=0
  17. http://www.commander007.net/2016/02/bond-17-lhistoire-troisieme-film-de-dalton-naurons-jamais/
  18. https://www.dvdclassik.com/critique/goldeneye-campbell
  19. https://theweek.com/articles/447045/timothy-dalton-opens-about-penny-dreadful-leaving-james-bond-demon-all
  20. https://www.youtube.com/watch?v=ebz56Fo86Zk
  21. https://screenrant.com/james-bond-actors-ranked-faithfulness-source-material/
  22. https://screenrant.com/james-bond-007-actors-did-didnt-stunts-action-sequences-daniel-craig/
  23. https://screenrant.com/james-bond-behind-the-scenes-facts-trivia/
  24. Smith, Jim ; Lavington, Steve (2002). Bond Films. Virgin Books. ISBN 0753507099

  

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