James Bond
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James Bond
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Le KGB (Komitet gossoudarstvennoï bezopasnosti, en alphabet cyrillique : КГБ, Комитет государственной безопасности et en français, le Comité pour la Sécurité de l'État) était la principale agence de sécurité de l'Union soviétique après la chute de Joseph Staline du 13 mars 1954 au 3 décembre 1991. Successeur direct d'autres agences comme la Tchéka, le GPU, l'OGPU, le NKGB, le NKVD et le MGB, il était rattaché au Conseil des ministres. Il s'agissait de la principale agence gouvernementale de "juridiction union-républicaine", exerçant des fonctions de sécurité intérieure, de renseignement et de police secrète. Des agences similaires fonctionnaient dans chacune des républiques de l'Union soviétique, à l'exception de la SFSR russe, avec de nombreux ministères, comités d'État et commissions d'État associés. Le KGB agissait comme un homologue soviétique de la CIA et du FBI aux États-Unis ou à une combinaison du MI5 et du MI6 au Royaume-Uni. Le KGB est apparu dans divers films et romans de l'univers de James Bond, jouant tour-à-tour dans un parti neutre, ennemi ou neutre. L'organisation et a été majoritairement dirigée par le général Gogol.

Dans les films/jeux-vidéos[]

Ère de Roger Moore[]

Anya se présentant

Anya Amasova étant convoquée par le général Gogol.

Le KGB a d'abord été mentionné dans le film de 1974 L'homme au pistolet d'or dans lequel il est établi que le tueur à gages Francisco Scaramanga est un ancien membre de l'agence qui a démissionné à la fin des années 1950. Le KGB a ensuite joué un rôle plus déterminant dans L'espion qui m'aimait (1977) où il semble d'abord être une faction ennemie de James Bond alors que celui-ci fait l'objet d'une tentative d'assassinat par l'agent Sergei Barsov et une conspiratrice non identifiée. Le général Gogol charge ensuite un de ses agents les plus compétents, le major Anya Amasova, d'enquêter sur la disparition d'un sous-marin nucléaire soviétique, le Potemkin, tout en l'informant que Barsov a été tué au cours de sa mission. Anya croise rapidement la route de Bond, qui enquête sur la disparition d'un autre sous-marin et les deux agents croient d'abord qu'ils sont ennemis jusqu'à ce que leurs supérieurs s'associent pour affronter leur ennemi commun, le riche entrepreneur maritime Karl Stromberg, qui tente d'opposer l'Union soviétique et les États-Unis dans une Troisième Guerre mondiale. Bond et Anya doivent donc collaborer sur leur mission mais leur entente subira des revers lorsque le major soviétique découvre que 007 a tué l'homme qu'elle aimait.

Dans les films suivants, d'autres agents du KGB apparaissent aux côtés de Gogol lors des missions ultérieurs de Bond, jouant parfois un réel rôle d'antagoniste comme dans Rien que pour vos yeux (1981) où le général charge le contrebandier Aris Kristatos de récupérer le système ATAC, un dispositif qui a coulé au fond d'un bateau-espion britannique, le Saint-Georges. Toutefois, quand Bond déjoue l'opération de justesse et détruit l'ATAC, Gogol accepte de repartir les mains vides dans le cadre d'une détente. Le chef du KGB soutien ensuite Bond occasionnellement dans Octopussy (1983) et Dangereusement vôtre (1985) et est même parfois reçu dans le bureau de M, le chef du MI6, probablement parce que le gouvernement britannique et lui ont des ennemis communs dans ces deux films, respectivement le général Orlov et Max Zorin, ce dernier désertant même le KGB durant les évènements de Dangereusement vôtre. La démission de Zorin amène Gogol à charger ses agents Pola Ivanova et Klotkoff d'enquêter discrètement sur l'industriel psychopathe en parallèle de Bond mais la première est trompée par l'agent du MI6 et le second est tué par les hommes de Zorin.

Ère de Timothy Dalton[]

Pushkin confronté

Leonid Pushkin étant confronté par Bond.

Le KGB joue à nouveau un rôle déterminant dans Tuer n'est pas jouer (1987), le premier des deux films du mandat de Timothy Dalton, dans lequel il est mentionné que Gogol a été muté aux Affaires étrangères et que le général Leonid Pushkin a repris la direction du service. Cependant, le "super cerveau" de l'agence Georgi Koskov tente de faire croire au gouvernement britannique que Pushkin a relancé une opération datant de l'époque de Staline et qui vise à assassiner des agents britanniques et américains. Bond est alors chargé d'éliminer le nouveau chef du KGB mais il est méfiant et découvre finalement que Koskov et son associé américain Brad Whitaker ont manipulé les Britanniques et les Soviétiques pour couvrir leurs activités de trafic d'armes et de drogue, s'alliant donc avec Pushkin et la violoncelliste Kara Milovy pour déjouer leurs plans.

Ère de Pierce Brosnan[]

Zukovsky et le PPK de Bond

Valentin Zukovsky retrouvant Bond.

Puisque les films et les jeux-vidéos mettant en vedette Pierce Brosnan se déroulent après la chute de l'URSS, le KGB est moins important dans cette ère mais joue toujours un rôle d'arrière-plan, notamment parce que Bond rencontre plusieurs anciens membres de l'organisation au cours de ses missions. Certains d'entre eux se révèleront être devenus des terroristes indépendants comme Renard du film Le monde ne suffit pas (1999) et Nikolaï Diavolo du jeu-vidéo 007 : Quitte ou double (2004) alors que d'autres comme Valentin Zukovsky de GoldenEye (1995) et Le monde ne suffit pas seront présentés comme des ennemis mais se révèleront être des alliés de Bond malgré leur rivalité initiale.

Liste de membres du KGB[]

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