James Bond
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James Bond
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Pour les autres personnages de ce nom, voir M.

M: "Il est trois heures du matin. Quand dormez-vous, 007 ?"
James Bond: "Pas aux heures de travail, patron."
―M et James Bond[src]

Sir Miles Messervy était autrefois un amiral britannique a été nommé au poste de M. L'homme qui tenait ce poste avant lui avait malencontreusement été assassiné dans son bureau. Messervy est donc son successeur et maintient cette fonction durant de nombreuses années. Il sort de son bureau presque seulement pour rencontrer des dignitaires de d'autres Etats et quand il est sur le terrain, son lieu de travail est aménagé en fonction de ses besoins.

C'est un homme d'une grande efficacité car depuis qu'il est M, il y a 50 % en moins d'agents tués en mission.

Dans les films[]

James Bond 007 contre Dr. No (film)[]

En 1962, suite aux disparitions mystérieuses du commandant John Strangways et de sa secrétaire Mary Trueblood, M lance des recherches pour localiser l'un de ses meilleurs éléments, James Bond 007. Aussitôt prévenu alors qu'il jouait aux cartes dans un club, 007 se présente aussitôt au MI6 et rencontre son patron dans son bureau. Lors de l'entretient entre les deux Anglais, Messervy annonce à son agent que Strangways et sa secrétaire ont tout deux disparus. Il informe aussi que, suite à une plainte, la CIA a envoyé un agent américain, Felix Leiter, pour travailler avec Strangways sur la disparition d'un missile. Bond est donc envoyé en mission en Jamaïque pour élucider ces mystères. Le chef du MI6 fait ensuite venir le commandant Boothroyd, l'armurier du service, dans la pièce. Sous ses instructions, ce dernier fait changer d'arme à Bond. L'agent doit en effet opter pour un Walther PPK au lieu du vulgaire Beretta model 1934 qu'il utilisait depuis dix ans. Suite aux insistances de M qui menace de le reverser aux écritures et aux archives, l'espion britannique accepte à contrecoeur de se débarrasser de son Beretta et de s'équiper du Walther. Après lui avoir fait la démonstration du Walther, Boothroyd se retire, laissant M et Bond finaliser leur discussion et se séparer. Seulement, en sortant du bureau de son supérieur, 007 flirte avec Miss Moneypenny, la secrétaire de M, et M les contacte par interphone et dit à son assistante que l'agent "00" est pressé.

Bons baisers de Russie (film)[]

L'année suivante, soit en 1963, Miles Messervy est convoqué par Ali Kerim Bey, le chef de la section T des services secrets britanniques, qui lui fait savoir que Tatiana Romanova, une jeune femme travaillant au consulat russe d'Istanbul, en Turquie, aimerait que James Bond la fasse passer à l'Ouest avec le dernier lecteur de déchiffrement que les Russes ont conçus et qu'ils devront remettre aux Britanniques. Aussi, M demande à Miss Moneypenny de localiser l'agent 007.

Quelques heures plus tard, alors que Bond pique-nique tranquillement avec une jeune anglaise du nom de Sylvia Trench, son beeper sonne, signifiant qu'il doit passer un coup de téléphone au MI6. Il contacte alors Moneypenny avec le téléphone de sa voiture et dit qu'il se présentera 90 minutes plus tard.

Lorsqu'il entre dans le bureau de la secrétaire, il se retrouve nez-à-nez avec M qui l'invite à le suivre dans son bureau. Tandis que les deux hommes s'installent, le supérieur parle à son agent de Tatiana Romanova et lui dit qu'elle serait tombée amoureuse de lui en ayant vu sa photographie. Confu, Bond suppose qu'il s'agisse d'un piège. Messervy rejoint son avis mais déclare qu'elle doit absolument faire avoir le lecteur de déchiffrement aux Britanniques. Afin de convaincre son agent de se mettre au travail, il lui présente une photo de Romanova que Kerim avait prise lors de leur rencontre sur un bateau. Via interphone, M contacte Moneypenny et lui demande de faire entrer Q, l'armurier du service. Juste après avoir fait son entrée, ce nouveau présente à Bond une mallette piégée et s'empresse de lui expliquer son fonctionnement sous l'oeil de M. Q se retire ensuite et James déclare ouvertement qu'il doute que cette invention lui servira dans sa mission mais Messervy insiste pour qu'il l'emporte avec lui malgré tout avant de lui souhaiter bonne chance. Tandis que son agent part, le chef des services secrets britanniques poursuit son travail avec des papiers administratifs. À nouveau, Bond échange des plaisanteries avec Moneypenny et M utilise son interphone pour contacter sa secrétaire et lui dire de demander à l'agent de lui remettre la photo de Romanova sous prétexte qu'il la reconnaîtra lors de sa mission.

Au cours de son séjour à Istanbul, Bond prend contacte avec Romanova et ils finissent par se donner rendez-vous sur un bateau où l'agent secret britannique interroge la jeune Russe sur le lecteur. Il enregistre la discussion et l'envoie par la suite au MI6. Aussi, M est bientôt en train de l'écouter avec plusieurs autres hommes. Comme Bond commence à se dispercer, le chef du MI6 demande à Moneypenny de se retirer. Mais l'assistante allume son interphone et continue d'écouter l'enregistrement. Messervy en est au courant et lui dit d'envoyer un télégramme à 007.

Bond, Kerim et Romanova prennent par la suite un train, l'Orient Express, mais Kerim est tué durant le trajet. 007 finit par rencontrer Mehmet, l'un des fils de Kerim, à la gare de Belgrade, en Sibérie. Au cours de leur discussion, l'agent britannique le charge d'envoyer un message à M lui disant d'envoyer un agent des services secrets britanniques basé en Yougoslavie pour l'aider. Mehmet s'exécute aussitôt. Après avoir reçu ce message, M contacte Norman Nash, un agent basé en Yougoslavie qu'il charge de prendre contacte avec Bond et Romanova et de les aider à passer la frontière yougoslave en passant par Trieste, en Italie. Malheureusement, à l'insu de M et de Bond, Nash est piégé par un assassin nommé Red Grant, qui rencontre 007 sous son identité.

Goldfinger (film)[]

M interrogeant Bond

M interrogeant Bond sur les circonstances de la mort de Masterson.

Après que la dernière amante de Bond, Jill Masterson, ait été tuée en étant recouverte d'or dans sa chambre d'hôtel par son patron, Auric Goldfinger (que James était censé surveiller), Messervy reçoit l'agent "00" dans son bureau pour l'interroger sur les circonstances étranges de l'assassinat. Après avoir averti Bond de ne pas se lancer dans une vendetta, il l'informe que Goldfinger a rejoint l'Europe et lorsque son homme indique être prêt à remplir convenablement cette nouvelle mission, le patron du MI6 lui demande de le retrouver le soir-même pour un briefing lors d'un dîner avec le colonel Smithers, un responsable de la Banque d'Angleterre. Celui-ci leur fait remarquer que Goldfinger disposerait des ressources nécessaires pour faire fondre des lingots d'or afin de dissimuler leurs origines suspectes et remet à 007 un lingot dont il pourrait se servir d'appât pour attirer l'attention du bijoutier lors de leur prochaine rencontre dans un club de golf.

Quelques jours plus tard, M est à son bureau lorsqu'il reçoit un appel de Felix Leiter, un agent de la CIA allié à Bond, qui a émis un signal dans un jet privé en route vers Baltimore, aux États-Unis, à la surprise de Messervy, qui croyait son agent en Suisse. En conséquence, l'amiral charge l'Américain de surveiller 007 et de lui prêter main forte.

Opération Tonnerre (film)[]

Dans une salle de conférence du QG du MI6, tous les agents "00" présents en Europe sont convoqués d'urgence car le ministre de l'Intérieur aimerait leur faire part d'un enregistrement qui a été reçu dans la matinée. M y est également présent. Il commence à parler mais s'interrompt car 007, qui arrive bon dernier, n'est pas encore assis à son siège. Bond s'assied donc à la septième place. Le ministre de l'Intérieur commence ensuite ses explications et M met en marche l'enregistrement (en réalité enregistré par Ernst Stavro Blofeld). La voix de Blofeld enregistrée informe que des bombes atomiques sont en possession du SPECTRE et demande une rançon afin qu'il ne fasse pas exploser les bombes dans une grande ville anglophone.

Après la fin de la conférence, M convoque 007 dans son bureau. L'espion anglais remet à son patron une photographie du commandant français François Derval et de sa sœur, Domino, et affirme que Derval est décédé. M a apparemment l'intention d'ouvrir une enquête sur le meurtre de Derval et envoie Bond en mission à Nassau pour récupérer les bombes atomiques dérobées.

On ne vit que deux fois (film)[]

M dans le Tenby

M discutant avec Bond à bord du HMS Tenby.

En 1967, la Royal Navy met en scène la mort et les funérailles de James Bond tandis que Messervy et ses subordonnés déplacent leurs quartiers dans le HMS Tenby, un navire de guerre. L'amiral reçoit le commander à bord du bâtiment et le charge d'enquêter sur la disparition d'une capsule spatiale américaine dont l'Union Soviétique en serait le commanditaire. Le protagoniste est alors envoyé à Tokyo, au Japon, où la fusée ayant capturé l'engin aurait atterri.

Au service secret de Sa Majesté (film)[]

M et Q

M lorsque Q tente de le convaincre que leur équipement est désuet.

En septembre 1969[1][2], M et le Premier ministre britannique sont soucieux de l'absence de Bond alors que le commander traque le criminel fugitif Ernst Stavro Blofeld depuis deux ans dans le cadre de l'opération Bedlam, qui vise la capture de criminels. Dans un même temps, Q tente de convaincre le supérieur de 007 que leur équipement actuel est désuet et que l'informatique leur serait indispensable.

Lorsque Bond réapparaît au MI6, M convoque son agent dans son bureau et le retire de l'opération Bedlam afin de lui confier une affaire qui lui conviendrait mieux, ignorant que 007 a pour la première fois une chance de retrouver Blofeld grâce à son contact avec le syndicaliste criminel Marc-Ange Draco de l'Union Corse. Contrarié par la décision de son supérieur, Bond dicte à Moneypenny sa lettre de démission avant de commencer à vider son bureau. M accepte finalement son départ apparent sans grande réaction et Moneypenny révèle qu'elle a en fait contourné les souhaits de Bond et a introduit une demande de congé de deux semaines à la place, permettant à 007 de poursuivre Blofeld sur son temps libre.

M lorsque Bond lui rend visite

M lorsque Bond lui rend visite dans Quarterdeck.

Après une courte enquête dans le bureau d'un avoué véreux à Berne, en Suisse, Bond rend visite à M dans Quarterdeck, le manoir que le chef du MI6 possède à l'orée de la forêt de Windsor, et rencontre Messervy alors qu'il conservait des échantillons de papillons rares, un de ses passe-temps, l'informant qu'il détient désormais des informations sur l'endroit où se trouve Blofeld. M autorise alors implicitement l'officier de la Royal Navy à poursuivre ses investigations dans les Alpes suisses mais après que 007 ait été démasqué et que sa fiancée, Tracy (la fille de Draco), ait été enlevée par Blofeld et ses cohortes, l'ancien amiral refuse de lancer un assaut au Piz Gloria, la nouvelle base des opérations du SPECTRE, pour des raisons diplomatiques, car le Premier ministre estime qu'un tel plan serait trop risqué à cause de la menace de propagation d'un agent bactériologique par Blofeld, acceptant de payer la rançon demandée par l'antagoniste. Cela incite alors Bond à solliciter l'aide de Draco et de ses forces de l'Union Corse pour prendre d'assaut le Piz Gloria afin de déjouer ses plans et sauver Tracy, une opération qui entraîne effectivement la mise en échec des opérations de Blofeld.

Quelques jours plus tard, M assiste aux célébrations du mariage de Bond avec Tracy dans la propriété de Draco à Estoril, au Portugal, aux côtés de Moneypenny et de Q. Au cours d'une étrange rencontre entre le monde légal et le monde criminel, Messervy et Draco échangent des plaisanteries et des "histoires de guerre" - Draco se souvenant que M avait été "l'homme qui lui a coûté trois de ses meilleurs opérateurs" en novembre 1964.

Les diamants sont éternels (film)[]

En 1971[3], après que Bond ait supposément tué Blofeld alors qu'il créait des sosies de sa personne par chirurgie génétique, M et Bond sont convoqués par Donald Munger, le président d'un syndicat de diamants, qui leur faire part des inquiétudes du Premier ministre concernant l'augmentation d'activités de contrebande de diamants. Il informe en effet le binôme que des diamants disparaissent dans des circonstances mystérieuses en Afrique du Sud mais qu'ils ne sont cependant pas vendus sur le marché. Munger soupçonne alors des tiers de stocker les pierres précieuses pour faire baisser des prix, incitant M à envoyer Bond à Amsterdam, en Hollande, pour débuter des investigations en rencontrant une des contrebandières sous l'identité d'un spécialiste de la contrebande surveillé par le MI6.

Vivre et laisser mourir (film)[]

En 1973, suite aux disparitions de trois agents des services secrets britanniques (Dawes, Hamilton et Baines) qui enquêtaient sur un dictateur répondant au nom du Dr. Kananga, M décide de confier les investigations à Bond à qui il rend une visite impromptue à son domicile alors qu'il vient d'accomplir une mission en Italie. Tout en étant briefé, 007 sert du café à son patron, qui l'envoie cette fois à New York.

L'homme au pistolet d'or (film)[]

En 1974, une balle en or portant la signature et les empreintes digitales de l'assassin professionnel hispanique Francisco Scaramanga ainsi que la gravure du matricule "007" est envoyée au MI6 ce qui donne l'impression que Bond est sa prochaine cible. Après que la balle ait été minutieusement analysée, M s'entretien dans son bureau avec deux hommes dont Bill Tanner, son chef d'état-major, puis convoque Bond lui-même. Le chef des services secrets britanniques demande ainsi à son agent ce qu'il sait de Scaramanga et après que celui-ci ait fait un récit de ses connaissances sur l'homme au pistolet d'or, il lui présente la fameuse balle. Quand Bond, après l'avoir examinée, demande qui serait prêt à payer 1 000 000 $ sa liquidation, M lui fait comprendre que de nombreuses personnes pourraient en avoir après lui. Ensuite, après que Tanner ait participé à la conversation, il l'invite à prendre congé avec l'autre homme, puis poursuit seul son entretien avec Bond. Le supérieur relève l'agent "00" de sa mission actuelle visant à retrouver Gibson, un expert en énergie solaire porté disparu, afin qu'il puisse se charger de Scaramanga. Bond en est contrarié, déclarant que la crise énergétique est toujours présente, mais M lui rappelle que le MI6 ne possède ni l'adresse ni la fiche signalétique de Scaramanga, puis 007 quitte le bureau et débute son enquête sur le criminel, laissant apparemment à Messervy le soin de confier la mission de mettre la main sur Gibson à un autre agent, le lieutenant Hip.

Plus tard, tandis que Bond et Hip poursuivent leurs missions respectives à Hong Kong, M voyage jusqu'à la ville chinoise avec ses subordonnés dont Q et établit ses quartiers dans l'épave du RMS Queen Elizabeth. De plus, après que Gibson ait été assassiné par Scaramanga en présence de Hip et de Bond, le directeur du MI6 rencontre les deux agents au cours d'un briefing dans le bateau. Durant l'entretien, 007 rapporte que l'information selon laquelle Scaramanga avait eu le contrat de l'abattre était de toute évidence éronnée et qu'au lieu de cela, c'est Gibson qui a été la dernière victime du tueur. Hip, quant à lui, leur apprend que Gibson a tenté de négocier auprès de lui son immunité contre le Solex Agitateur, un petit dispositif qu'il a créé dans le but de mettre fin à la crise énergétique. Malheureusement, comme le dit Hip, l'objet n'était plus dans la poche de Gibson au moment où il a été tué et cela amène M à féliciter sarcastiquement ses agents en soulignant qu'ils ont un cadavre encombrant et aucune piste. Bond, cependant, corrige en disant qu'ils peuvent partir du principe que le multi-milliardaire thaïlandais Hai Fat est l'employeur de Scaramanga pour le meurtre de Gibson et il s'envole ensuite pour Bangkok, en Thaïlande, avec Hip tandis que M et ses employés restent à Hong Kong.

Plus tard encore, après que Scaramanga se soit échappé dans sa voiture volante avec l'agent du MI6 Mary Bonne-Nuit et le Solex, Bond et Hip rencontrent une nouvelle fois M dans le Queen Elizabeth et font leur rapport sur la situation. M est à nouveau contrarié et médite sur leurs paroles jusqu'à ce qu'un autre agent les informe qu'ils ont capté le signal de Bonne-Nuit (elle a placé un dispositif de suivi dans la voiture de Scaramanga) en mer de Chine. Bond déclare qu'il peut s'y infiltrer mais M en est réticent par peur de représailles du Premier ministre. 007 lui rétorque alors qu'il pourrait ignorer son aventure et il semble accepter.

Enfin, après que Bond et Bonne-Nuit aient tué Scaramanga, récupéré le Solex et détruit son repaire, M les appelle alors qu'ils font l'amour dans la jonque de l'homme au pistolet d'or. Le chef félicite son agent et demande à parler à Bonne-Nuit mais Bond refuse de la lui passer et fini par raccrocher, le laissant probablement embarrassé.

L'espion qui m'aimait (film)[]

M au téléphone

M étant informé de la disparition du HMS Ranger par le Premier ministre britannique.

En 1977, Messervy est contacté par le Premier ministre britannique, qui l'informe que le HMS Ranger, un sous-marin nucléaire de la Royal Navy transportant des missiles balistiques intercontinentaux, a disparu dans de mystérieuses circonstances. En raison de la délicatesse de la situation, le chef du MI6 décide une fois de plus de confier l'affaire à Bond et demande donc à Moneypenny de délivrer à son homme un message l'incitant à se retirer de sa mission actuelle à Berngarten, dans les Alpes autrichiennes. Une fois de retour au Royaume-Uni, 007 rencontre plusieurs officiers de la Royal Navy dans un autre navire de guerre avant que M ne lui fournisse des informations additionnelles sur sa mission qu'il débute cette fois au Caire, en Égypte.

M retrouvant Bond

M retrouvant Bond dans le temple d'Abou Simbel.

Quelques jours plus tard, M est amené à voyager personnellement jusqu'en Égypte avec Moneypenny, Q et d'autres subordonnés pour y rencontrer le directeur du KGB, Anatol Alexis Gogol, le Royaume-Uni et la Grande-Bretagne ayant décidé d'unir leurs ressources dans le cadre de leur enquête commune sur la disparition de leurs sous-marins nucléaires respectifs. Après que Bond ait été neutralisé par le gaz de la cigarette de son homologue soviétique, Anya Amasova, M retrouve les deux agents ainsi que Gogol dans le temple d'Abou Simbel et révèle avec le général leur intention de faire équipe. La copie microfilmée d'un système de détection de sous-marins auparavant récupéré par Amasova et 007 est analysée grâce à l'équipement de Q et il est alors établi qu'il a été confectionné par Karl Stromberg, un riche entrepreneur suédois possédant un laboratoire en Sardaigne, en Italie. Bond et Amasova y sont donc envoyés par leurs supérieurs respectifs pour poursuivre leur mission.

Suite au succès de la mission de 007 et d'Amasova, M, Gogol et leurs cohortes montent à bord d'un autre navire de guerre qui repêche une sonde de survie dans laquelle les hauts fonctionnaires horrifiés surprennent les deux agents en train de coucher ensemble.

Moonraker (film)[]

M reçoit encore un coup de téléphone du Premier Ministre et est informée de la disparition, cette fois, d'une navette spatiale qui devait être livrée aux Britanniques par les Américains, un Moonraker. Là, encore, Bond est absent.

Peu après, on le voit aussi à une réunion avec Q et Bond, lorsque ce dernier revient d'une mission en Afrique. Tous discutent de la disparition préoccupante de la navette spatiale qui serait probablement détruite.

M est aussi présent lorsque Q présente le lance-fléchette à 007 et que ce dernier l'essaie.

Plus tard, M ainsi que Frederick Gray, le ministre de la Défense britannique, sont sur le terrain, à Venise, en Italie, avec Bond. Les trois hommes entrent dans un laboratoire qui, la veille, avait vu la mort de deux scientifiques qui ont étés asphyxiés. Seulement, ils se retrouvent tous face à Hugo Drax, le créateur du Moonraker. M dit à Bond qu'il lui doit une explication. Alors que Bond est sur le point d'être relevé de sa mission, il demande à M de faire analyser à Q quelque chose de mortel qu'il a retrouvé au laboratoire, la veille également. M le prend mais recommande à son agent de prendre deux semaines de congé. Le chef du MI6 charge par la suite un autre agent d'assister Bond dans sa mission.

Le monde ne suffit pas (film)[]

Un portrait de Messervy peut être aperçu dans le repaire écossais du MI6, notamment lorsque la nouvelle M est contactée par l'industrielle Elektra King.

Production[]

Miles Messervy est M dans tous les films de James Bond produits par EON Productions de James Bond 007 contre Dr. No (1962) à Moonraker (1979). Il a été interprété par le regretté acteur britannique Bernard Lee.

Il est basé sur le personnage du même nom créé par l'écrivain et ancien espion britannique Ian Fleming et apparu pour la première fois dans son premier roman, Casino Royale (1953).

Lors de sa retranscription au grand écran, les scénaristes voulaient apparemment que le personnage de M soit relativement proche de celui des romans de Fleming. Aujourd'hui encore, de nombreux fans de James Bond considèrent que cette version de M est assez fidèle à celle des romans.

Apparemment, Lee s'était vu confier le rôle parce qu'il était "une figure paternelle prototypique"[4]. Il avait été sélectionné la veille du tournage et tous ses concurrents étaient indisponibles[5].

La scène de l'entretien dans le bureau de M dans James Bond 007 contre Dr. No a apparemment été la première a être tournée et la plupart des acteurs et de l'équipe technique dont le réalisateur Terence Young étaient arrivés en retard à cause du froid rigoureux et des intempéries[4].

Bernard Lee était gravement victime d'un cancer et cela l'avait porté préjudice au moment d'incarner M dans le film Vivre et laisser mourir (1973). Fort heureusement, l'acteur britannique s'était suffisamment rétabli pour incarner son personnage jusqu'à Moonraker (1979)[4]. À l'origine, il devait reprendre son rôle dans Rien que pour vos yeux (1981), mais il succomba à la suite de son cancert le 16 janvier 1981, quatre mois après le début du tournage. Comme l'acteur n'avait pas pu filmer ses scènes, il a été décidé de lui rendre hommage en retirant son personnage de l'histoire[4].

En 2005, le M de Bernard Lee fait son grand retour dans le jeu-vidéo Bons baisers de Russie (2005), qui est bien entendu basé sur le film éponyme. Dans ce jeu, tout comme dans le film, il reçoit Bond dans son bureau et le briefe sur sa mission : rencontrer Tatiana Romanova et obtenir le lecteur de déchiffrement.

Références[]

  1. (1969). Au service secret de Sa Majesté (Blu-Ray). 20th Century Fox Home Entertainment. "Mais aujourd'hui, c'est le 13, commander." (à 22 min 07 sec).
  2. (1969). Au service secret de Sa Majesté (Blu-Ray). 20th Century Fox Home Entertainment. La correspondance entre Blofeld et Gebrüder Gumbold est datée du 3 août 1969 (à 42 min 41 sec).
  3. Lamont, Peter (2015), The Man with the Golden Eye: Designing the James Bond Films. Sigmun Books. ISBN 0995519110 "Le laissez-passer de sécurité du Dr. Metz est daté du 05/07/71."
  4. 4,0 4,1 4,2 et 4,3 http://www.imdb.com/title/tt0055928/trivia/
  5. http://www.commander007.net/2016/12/quelques-anecdotes-films/
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