James Bond
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James Bond
1 289
pages

Truman-Lodge: "Merveilleux ! Franz, superbe ! Encore 80 millions de dollars partis en fumée !"
Franz Sanchez: "Moi, je crois qu'il est grandement le temps de réduire les frais."
―Dernière échange entre William Truman-Lodge et de Franz Sanchez[src]

William Truman-Lodge[1][2] est un ancien agent de change ainsi qu'un expert du marketing qui est recherché aux États-Unis pour délit d'initié à Wall Street[2][3]. Après avoir fui son pays, Truman-Lodge est devenu le comptable en chef du cartel de drogue de l'homme d'affaires Franz Sanchez. Son rôle principal consiste à calculer les marges bénéficiaires de l'empire du riche trafiquant mais il est également chargé de lui trouver des investisseurs potentiels et de leur faire visiter les propriétés de son patron. En tant que "génie des finances", Truman-Lodge se montre très attentif aux aspects financiers de l'entreprise de Sanchez, protestant nerveusement contre les décisions imprudentes du caïd, au point d'agacer ce dernier, d'autant plus qu'il est sujet à la panique. Un homme méticuleux, il connaît le prix exact de la cocaïne de son employeur à tout moment et agit toujours de manière professionnelle, bien qu'il soit plus préoccupé par les profits et les pertes que par la vie et la mort.

Dans le film[]

En 1989, Truman-Lodge accueille d'abord cinq barons de la drogue asiatiques dans Banco de Isthmus, la banque de Sanchez, et est présent le soir-même aux côtés de son patron, de son chef de la sécurité Heller, et de leurs associés dans le Casino de Isthmus, également possédé par Sanchez, où le comptable supervise à distance les émissions du télévangéliste Joe Butcher pour fixer le prix de la cocaïne de Sanchez. Lorsque l'agent du MI6 en fuite James Bond attire leur attention après avoir gagné d'importantes sommes au blackjack, Truman-Lodge assiste silencieusement à l'entretien entre le Britannique et son patron. Il est ensuite présent lors d'une réunion entre Sanchez et les trafiquants asiatiques au cours de laquelle le Colombien révèle son intention d'étendre son empire à travers le Pacifique avec ses nouveaux partenaires. Cependant, Sanchez se méfie d'un de leurs invités et fait part de ses soupçons à Truman-Lodge ainsi qu'à Heller.

Deux jours plus tard, Truman-Lodge accompagne Sanchez, Bond et les investisseurs asiatiques dans sa raffinerie dissimulée dans le centre de méditation de Joe Butcher. Lorsque 007 est démasqué et met le feu au laboratoire, l'Américain est préoccupé par les conséquences financières de la destruction du complexe alors que Bond amène Sanchez à soupçonner Truman-Lodge d'escroquerie. Le baron de la drogue fini par s'enfuir alors que le feu consume sa base, emportant avec lui quatre camions-citernes articulés remplis du mélange de cocaïne et d'essence. Durant la course-poursuite qui s'ensuit dans un désert, Truman-Lodge (qui est assis aux côtés de Sanchez dans sa voiture personnelle) est de plus en plus inquiet alors qu'il se retrouve pour la première fois au milieu des fusillades et des explosions alors que Bond commence à détruire trois des quatre camions-citernes. L'Américain perd finalement son sang-froid et félicite sarcastiquement Sanchez pour la perte de leur matériel. Cela accentue la colère du baron de la drogue, qui tue alors froidement le comptable trop bavard en lui tirant dessus avec sa mitraillette UZI, récupérant finalement sa serviette sur son cadavre. L'as des chiffres a donc été victime de la rage de Sanchez en raison de son incapacité à comprendre la nature brutale de son employeur et les conséquences des activités criminelles de son cartel.

Production[]

William Truman-Lodge est un antagoniste de second plan dans le film de James Bond de 1989 Permis de tuer. Il a été interprété par l'acteur américain Anthony Starke, qui a été doublé dans la version française par l'acteur et directeur artistique Éric Legrand.

Le personnage est également apparu dans l'adaptation en roman de l'écrivain britannique John Gardner[2].

Images[]

Notes[]

  • Le prénom de Truman-Lodge, "William", n'est pas mentionné dans le film mais est appris dans le roman.
  • Permis de tuer est un des rares films de James Bond à ne pas suivre des conspirations exagérées d'organisations comme le SPECTRE ou à ne pas avoir des thèmes liés à la guerre froide, abordant au lieu de cela les problèmes sociaux des années 1980. Outre le trafic de drogue, d'autres problèmes concernent les sbires de Sanchez ; Truman-Lodge est un as des chiffres qui est devenu le comptable de Sanchez après avoir fui des accusations de délit d'initié aux États-Unis, une référence à la culture de l'argent rapide de Wall Street et au krach boursier qui a eu lieu quelques années avant la production du film.
  • Lorsque Truman-Lodge déclare à Sanchez que le convoi de camions-citernes leur a coûté 32 000 000 $, il s'agit d'une référence au budget du film[4].
  • Probablement en raison de son manque de cruauté ou d'aspect menaçant, Truman-Lodge semble avoir la mort la moins brutale des méchants connus du film.

Références[]

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